Le syndicat se prépare à une gréve administrative. En ligne de mire, le non renouvellement des aides administratives. Ces postes de secrétariat sont en charge d'assister dans la partie administrative, les directeurs d'établissements.
Le syndicat dénonce aussi la disparition des contrats aidés, ou encore la saturation des effectifs au sein des établissements scolaires. Il souhaite la création d'un observatoire de la scolarisation pour mieux lutter contre le manque de place dans les établissements.
Autre point évoqué, le manque d’enseignants dans l'académie. Selon les derniers chiffres du rectorat relayés par le syndicat, quand 100 professeurs quittent l'académie, 3 enseignants arrivent en Guyane.
"C'est un retour en arrière. Les directeurs d'établissements vont voir leurs conditions de travail se dégrader". Selon Pascal Briquet, secrétaire régional de l'Unsa éducation.
L’UNSA-Éducation demande l’amélioration de l'attractivité du territoire en alignant la rémunération des enseignants à celle de la Réunion qui est à 53%. Mais aussi, la mise en place d'une prime locale de mobilité : l'ISG. L'indémnité de Sujétion Géographique est une prime qui a pour vocation d'accroître l'attractivité des territoires d'outre-mer.
Le syndicat a rendez-vous jeudi prochain au ministère des Outre-mer et au ministère de l'éducation nationale. Après ces réunions, le syndicat jugera s'il lance cette gréve
administrative ou non.
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