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Les salariés à la Régie Communautaire des transports poursuivent leur grève

Ce matin la tension est montée devant la RCT. Très tôt des palettes ont été brûlées devant le dépôt de bus, route de la Madeleine à Cayenne. Aucun bus n'a circulé ce mercredi.

  • Par: abehary
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Les grévistes ont mis le feu à des palettes, devant le dépôt des bus de l'Agglo ce matin. Un geste pour attirer l'attention et pour obtenir gain de cause. Les syndicats UTG-CFTC souhaitent une possibilité d'évolution de carrière et une meilleure retraite. Tant qu'ils n'auront pas ce qu'ils souhaitent, il n'y aura pas de bus en circulation. Ils déplorent également le manque de dialogue de la direction.

Pas de négociation dans cette atmosphère

La direction regrette l'attitude des grévistes. Elle a déposé au tribunal un référé demandant la libération du site. Serge Bafau le vice-président de la CACL chargé des transports se dit apte à entamer des négociations mais seulement après le déblocage du site :

« Les intelligences ne sont pas au rendez-vous. Quand il y aura une intelligence, deux intelligences qui se rencontrent et qui dialoguent, le problème est réglé. Que l'on fasse sortir le bus qui entrave la circulation, que l'on enlève les palettes et que l'on éteigne le feu pour ensuite s’asseoir à la table des négociations ».

Pour l'instant, le bras de fer entre les grévistes et la direction se poursuit. Les abris bus resteront donc encore vides demain.

Un geste commercial pour les usagers

L'élu de la CACL, Serge Bafau a conscience de la « souffrance » des usagers. De ce fait, un geste commercial leur sera proposé. Ils s'agira soit d'une réduction sur l'abonnement ou des jours de gratuité.

L'association OTG réclame l'obligation du service minimum

Dans le domaine du transports, lorsqu'il y a un préavis de grève, le service minimum est obligatoire. Jacqueline Parenty, présidente de l'association OTG (Optimisation des transports en Guyane) rappelle que légalement, il y aurait dû avoir un service minimum de transport prévu par la loi, malgré la grève.  « Les grévistes auraient déjà dû prévoir ce service minimum. Ils savaient qu'il y aurait eu une grève. Ils auraient pu le prévoir », précise Jacqueline Parenty. Le texte de loi prévoit aussi que ce service minimum doit se faire en relation avec une association des usagers. « Mais nous sommes jamais entendus ni par la direction ni par les syndicats », déplore la présidente de l'unique association des usagers de transports en Guyane.