Coup d'envoi des États Généraux de Guyane 2017-2018
Les Etats Généraux de Guyane 2017-2018 débuteront mardi 16 janvier dans l'Ouest.
Une initiative qui avait été lancée au mois d'octobre par le Congrès des élus et qui doit permettre à la population de s'exprimer sur les diverses problématiques du territoire et proposer des solutions.
Les réunions des 9 commissions thématiques démarreront mardi de 9h à 12h à Saint-Laurent-du-Maroni, Awala-Yalimapo et Mana. Le public est invité à y participer. Les socioprofessionnels du bassin Maroni-Mana, regroupant les communes de l'ouest de Mana à Maripasoula, se réuniront en séminaire le lendemain de 9h à 16h à la mairie de Saint-Laurent-du-Maroni. La population est ensuite invitée à un forum où seront restitués les travaux des commissions et où chacun pourra apporter sa contribution : mardi à 18h dans le bourg de Mana et mercredi à 18h sur la place du marché de Saint-Laurent-du-Maroni.
Les travaux se décomposent donc en bassin de vie, il y en a 4, car il était trop compliqué de déplacer l'ensemble des 9 commissions dans chacune des communes. « Les commissions et les ateliers se tiennent dans certaines communes mais ça ne veut pas dire que les autres sont exclues. Nous seront à l’écoute de toutes les propositions et tous les projets seront pris en compte » annonce Hélène Sirder, 1ère vice-présidente de la CTG, chargée de la coordination des Etats Généraux. Pour les communes de Camopi, Ouanary, Saül, Saint-Elie, Maripasoula, Papaïchton, Grand-Santi et Apatou, les commissions n'iront pas pour des raisons techniques, seuls des forums avec la population seront organisés.
Hélène Sirder, 1ère vice-président de la CTG et chargée de la coordination des États Généraux entourée des deux directrices techniques (Photo : N.Mézil)
Pour le bassin du Centre Littoral, les réunions auront lieu les 23 et 24 janvier. Pour le bassin des Savanes, les 30 et 31 janvier. Enfin, les 6 et 7 février pour le bassin Oyapock.
Au total, les Etats Généraux dureront 4 mois dans un calendrier perturbé par plusieurs contraintes. Nous avons du tenir compte des contraintes de temps, des articulations avec les assises des Outre-mer, avec l’agenda du Président de la République Ensuite, il a fallu tenir compte de la compagne de l’élection qui va s’ouvrir sur la deuxième circonscription» précise Hélène Sirder, 1ère vice-présidente de la CTG.
Les programmes détaillés sont consultables en mairie et sur la plateforme participative : www.civocracy.org/etatsgenerauxguyane