Après la sécheresse : le Haut-Maroni toujours en tension
« En effet, on a des précipitations qui sont très correctes [...] et donc qui se traduisent par une amélioration de la situation sur l’Oyapock », a déclaré Jérôme Millet, directeur de cabinet du préfet. Cette amélioration a permis de réduire progressivement les interventions aériennes pour le fret alimentaire sur cet axe, qui cesseront dès la fin de la semaine.
En revanche, sur le Maroni, le transport fluvial reste entravé, notamment entre Grand-Santi et Maripasoula. Le plan ORSEC reste en vigueur. Les autorités doivent encore s'appuyer sur des moyens aériens de l’armée pour l’acheminement de carburant, de médicament et de vivres vers les zones les plus isolées.
Des perspectives encourageantes mais une vigilance maintenue
Les prévisions météorologiques, conformes aux normes saisonnières, permettent d’espérer une amélioration progressive sur le Haut-Maroni dans les jours à venir. « On espère que d'ici une semaine, la situation se soit encore améliorée », a confié Jérôme Millet, tout en rappelant la nécessité de rester vigilant.
Vers une meilleure anticipation des crises futures
Alors que la Guyane sort progressivement de cette crise, les autorités entendent tirer des enseignements pour mieux anticiper de futurs épisodes de sécheresse. « À la fin de la crise, naturellement, on fera un retour d'expérience [...] pour permettre à la population d’être confrontée à des difficultés moins grandes, notamment en termes de distribution de fret alimentaire », a précisé le directeur de cabinet.
En attendant, la mobilisation pour assurer l'approvisionnement des territoires touchés se maintient, en partenariat avec les élus locaux et les forces armées, afin de limiter l'impact de cette crise hydrologique sans précédent.