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Une adolescente meurt, violée et noyée dans la boue à la frontière entre le Brésil et la Guyane

L'adolescente d'origine Karipuna, peuple autochtone d'Amazonie est décédée ce dimanche 17 septembre après avoir été hospitalisée en Guyane. Le suspect a été interpellé par la Police civile d’Oiapoque puis placé en détention provisoire le jeudi 14 septembre. Un appel à la mobilisation a été lancé pour une manifestation ce lundi après-midi

  • Par: adminradio
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Le suspect Cláudio Roberto da Silva Ferreira, âgé de 43 ans, a été placé en détention provisoire ce jeudi 14 septembre. Il est suspecté d’avoir violé puis noyé la jeune autochtone qui a ingéré de la boue. La victime a contracté une infection pulmonaire et a été intubée à l'hôpital d'Oiapoque, indique le média brésilien Globo. En raison de la gravité du cas, la jeune fille a été transférée en Guyane française, où elle suivait un traitement.

Dans un audio partagé sur les réseaux sociaux, le grand-père de l'adolescente, très attristé par le drame, informe le peuple Karipuna du décès de sa petite-fille. Dans l'un des extraits, il déclare :

"J'informe tout le monde que malheureusement ma petite-fille est décédée".

 

 

Des vidéos des caméras de sécurité montrent la jeune fille quittant la zone où elle a été violée, couverte de boue. Des images d'une autre partie de la ville montrent l'homme également couvert de boue en train de se laver les jambes et les pieds.

Capture écran de la video de surveillance (Globo)

Charles Corrêa, chef de la Police Civile d'Oiapoque, a apporté des détails sur l'arrestation sur le site de la Police civile de l’état de l’Amapa :

« L’individu a attrapé la victime, l'a jetée dans le marais, l'a violée et a tenté de tuer la victime après le viol. Il a noyé la victime et elle a ingéré beaucoup de boue. Nous sommes allés à l'hôpital et 20 minutes après l'incident, elle vomissait beaucoup de boue.  Elle a une infection pulmonaire confirmée. Le médecin a annoncé que ses jours étaient en danger ».

Le chef de la police a indiqué qu'après avoir pris connaissance de ce crime, il a ouvert une enquête. Les images des caméras de sécurité ont permis d'identifier l'auteur, qui avait déjà été condamné par la police pour viol l'année dernière.

(Photo : Police civile d'Oiapoque)