La DGTM part à la chasse aux véhicules abandonnés au bord des routes
Des facteurs de risques importants
En 2019, la DGTM a mené un recensement des épaves de véhicules se situant le long des routes nationales n°1 et 2. Elle a répertorié 124 véhicules non identifiables. « Certains véhicules ont été stockés à là suite d'accidents et pour d'autres nous ne connaissons pas l'origine de l'abandon », explique Raynald Vallée, directeur général des territoires et de la mer de Guyane. Ces épaves forment des obstacles latéraux, particulièrement celles situées à moins de sept mètres du bord de la chaussée et peuvent présenter un risque d'accident pour les automobilistes qui seraient amenés à quitter la chaussée malencontreusement. Ces épaves sont également susceptibles de constituer également des gîtes larvaires à moustique vecteur de la dengue. Une autre opération du même type est organisée pour le compte du ministère de la Justice. Elle concerne Saint-Georges de l'Oyapock où sont évacuées 235 VHU. Il s'agit de véhicules qui avaient été saisis.
Un projet mené pour lutter contre la dengue
Cette campagne d’enlèvement d’épaves a été engagée depuis le 6 mai dans le cadre des actions menées par l’État pour lutter contre l’épidémie en cours de dengue sur le territoire. L'objectif est d'évacuer l’ensemble des 124 VHU vers des unités de traitement dans l'Hexagone. Près de la moitié de ces épaves a pu être enlevée à ce jour. La totalité sera finie d’être traitée dans les deux semaines à venir.