Avec 10 000 habitants, Apatou franchit un cap avec sa première déchèterie

La déchéterie Colibri d'Apatou est en service depuis mars dernier et enregistre déjà une cinquantaine de passages par mois, selon la Communauté de communes de l’Ouest guyanais (CCOG). D’un coût de 840 000 euros, financés par la CCOG, ce nouvel outil vise à améliorer la gestion et le tri des déchets pour les plus de 10 000 habitants de la commune et des environs.
Un geste écoresponsable accessible à tous
« Il est important pour nous, à la CCOG, de doter chaque commune d’infrastructures. Ce choix, c’est aujourd’hui celui des déchèteries, parce que nous devons protéger notre territoire », explique la présidente de la CCOG, Sophie Charles. La déchèterie d’Apatou est gratuite, un choix assumé par pour encourager les habitants à adopter de nouveaux réflexes :
« Nous avons pris la décision de donner la gratuité, afin que chacun puisse faire ce geste écoresponsable sans contrainte. Qu’il s’agisse de déchets verts, d’électroménager, d’ordinateurs ou de meubles, tout peut y être déposé. C’est l’affaire de tous de rendre notre territoire plus propre. »
Un équipement adapté à une commune en pleine croissance
Avec le passage symbolique des 10 000 habitants franchi en janvier 2025, Apatou doit faire face à de nouveaux défis, rappelle son maire, Moïse Edwin :
« Depuis que notre commune a franchi la barre des 10 000 habitants, elle change de statut. Cela implique de nouvelles responsabilités et la mise en place d’infrastructures adaptées. L’environnement est l’affaire de tous. Face au changement climatique, aux inondations et aux fortes chaleurs, nous devons agir. Cette déchèterie est une preuve que les élus donnent aux habitants les moyens d’agir concrètement à leur niveau. »
Le site Colibri se distingue aussi par une fresque murale réalisée par les collégiens d’Apatou. Un symbole de l’engagement de la jeunesse locale pour l’environnement et une manière de sensibiliser les plus jeunes au tri et au respect de la nature.
Et après Apatou ?
La CCOG prévoit d’autres ouvertures dans les prochains mois : Maripasoula à la rentrée, Papaïchton d’ici la fin de l’année et Grand-Santi début 2026. L’objectif : doter tout l’Ouest guyanais de structures modernes et accessibles pour mieux gérer ses déchets et accompagner la croissance démographique du territoire.