Un point d'étape sur le projet de Centrale électrique de l'ouest guyanais
La Centrale électrique de l'ouest guyanais (CEOG) est revendiquée comme étant, à ce jour, la plus grande centrale électrique au monde avec un stockage de l’énergie renouvelable produite notamment par une centrale solaire photovoltaïque de 55 MWc sous forme d’hydrogène.
Près de 10 000 foyers dans l’ouest seront alimenté en énergie verte
La région de l’ouest souffre régulièrement d’un déficit en électricité. C’est pour palier ce probleme que le groupe Hydrogène de France a décidé d’installer à Mana une centrale solaire, afin de renforcer le réseau électrique dans le secteur. « La CEOG est une centrale qui développera une énergie stable et fiable. Elle est non polluante et fournira une énergie moins chère », précise Sylvain Charrier, directeur du développement de HDF pour l'Outre-mer. Le groupe Hydrogène de France, à relever le défi, de mettre en place une centrale, à Mana, fonctionnant grâce à une énergie renouvelable intermittente du type photovoltaïque, mais qui fournit du courant aussi régulièrement qu’une centrale nucléaire ou thermique. La centrale sera raccordé au réseau d’EDF-SEI. L’installation dans l’ouest répond à un besoin d’une population qui est en forte augmentation.
Un projet qui se construit étape par étape
Le 28 mai 2018, l’entreprise a annoncé la livraison du projet pour 2020. Aujourd’hui, on en sait plus sur son avancée. Après une phase d’étude qui vient de s’achever, le groupe va déposer une dossier environnemental unique à la Deal au mois d’octobre. L’entreprise applique le processus règlementaire. L’impact environnemental et industriel doivent être vérifiés durant 9 mois puis va déboucher sur une enquête publique. Les travaux commenceront probablement mi-2019 et sera la centrale sera mise en service avant la fin de l’année 2020. « C’est un gros chantier. Un projet très structurant pour le territoire », affirme Sylvain Charrier.
La centrale devrait également être vectrice d’emplois permanents
La première phase d’étude a été réalisée par un bureau d’étude en Guyane. Durant la phase de construction, l’entreprise aura recours à une centaine d’emplois locaux. Et durant la phase d’exploitation de 20 ans, une trentaine d’agents permanents sera nécessaires pour faire tourner la centrale.