La SARA souhaite s'implanter dans l'ouest guyanais

La SARA veut développer ses activités en Guyane, en particulier dans l’ouest.

Pour la Société Anonyme de la Raffinerie des Antilles, la Guyane représente 25% de son activité, mais seulement 10% des ses investissements. Une situation que Guy Philippe, le directeur général de la SARA, veut changer, en développant notamment les énergies renouvelables.

Trois projets sont en cours d’étude dans l’ouest guyanais : un terminal énergétique, une centrale de valorisation de l’agriculture et des déchets forestiers et une centrale électrique qui est le projet le plus abouti. Selon Guy Philippe, il ne resterait plus que le terrain à trouver, entre Mana et Saint-Laurent du Maroni, pour que cette centrale voie le jour. Cette centrale à hydrogène permettrait d’alimenter envrion 20 000 habitants et sa construction coûterait 83 millions d’euros. Pour le directeur de la SARA, développer les énergies renouvelables en Guyane permettra, à terme, de baisser le prix du carburant. Guy Philippe attend aussi de savoir s’il sera possible d’exploiter du pétrole au large des côtes guyanaises, même si c’est encore incertain pour lui :

« Si ca donne une ressources d’un brut que l’on peut traiter à un coût plus bas, ça sera intéressant. Après il faudra voir à quel prix ce pétrole brut sera vendu. Car ce que l’on recherche c’est le meilleur rapport qualité/prix. »

Le directeur de la SARA affirme aussi qu’il participera aux assises des Outre-mer pour demander une baisse de la surcharge administrative, qui ralentit ses projets.