themes/default/item_post.html.twig

Un salon pour promouvoir les métiers de l’éducation nationale

L'Education Nationale part à la rencontre de ses futurs agents.

  • Par: adminradio
  • Date:

L’Université de Guyane à Cayenne a accueilli pour la première fois le salon des métiers de l’éducation nationale hier matin. Un événement qui était organisé en même temps au Hall Edouard Royer à Saint-Laurent.

Objectif: donner de la visibilité aux métiers de cette institution à la population. Des « job dating » étaient organisés pour recruter des enseignants, mais aussi des psychologues de l’Education Nationale, infirmières scolaires assistantes sociales, chef d’établissement ou encore gestionnaire d’établissement. 

Didier Colletin est chef du service Attractivité Mobilité et Proximité (AMP) au rectorat de Guyane. Il était en charge de l’organisation de ce salon:

« Les entretiens, c’est identifier le profil, donc savoir quel est leur niveau de diplôme, pour voir s’ils ont les prérequis pour pouvoir occuper les fonctions demandées, leurs motivations, quelles sont leurs motivations par rapport à ces postes -là.

Et vraiment, (le but de) l’entretien, c’est d’essayer de comprendre quel est leur profil pour pouvoir leur proposer le poste qui sera le plus adapté par rapport à leur profil et par rapport à leurs expériences. L'idée, c'est de créer des viviers au-delà de l'aspect géographique. Donc on essaie d'identifier des profils pour des postes d'enseignant du premier degré, d'enseignant du second degré, de gestionnaire, d'archiviste, de psychologue scolaire, d'infirmière, donc d'identifier des profils.

Et ensuite, par rapport au profil, on essaie de faire une adéquation poste-profil et de proposer, par exemple, un poste en fonction de votre profil. Ce serait pour vous, le poste de psychologue scolaire sur la commune de Saint Laurent du Maroni, par exemple. »

L’Education Nationale connaît en effet une très grande crise des vocations. En 2023, le ministre Pap Ndiaye affirmait que les nouveaux enseignants ne tiendraient pas 10 ans dans le métier (Le Monde). Entre un taux de turnover important et les taux beaucoup trop bas de réussite aux concours d’entrée dans la profession, il y manquait près de 3000 enseignants à la rentrée dernière. La Guyane figure parmi les trois académies les plus touchées par le phénomène, avec Versailles et Créteil.