Les proviseurs des 14 lycées de Guyane avaient rendez-vous hier à la CTG
Ils étaient reçus hier à l'hôtel territorial à Cayenne pour préparer la rentrée 2018.
Il était question de l'état d'avancement des travaux de construction et de réhabilitation des établissements, de la gestion du personnel, du montant des dotations, ou encore des équipements informatiques et des internats.
Pour rappel à la rentrée précédente, plusieurs établissements étaient en grève pour dénoncer la suppression des contrats aidés, qui représentent une partie du personnel des lycées. Près d'un an plus tard, les élus de la CTG ont fait part de leurs difficultés financières. « Les difficultés nous les avons identifié pour une meilleure programmation et anticiper les problèmes. Nous allons prioriser l’éducation en Guyane » selon Claude Plénet, vice-président en charge de l'éducation de la CTG.
La nouveauté depuis la rentrée 2017 : c'est le lycée professionnel Jean-Marie Michotte, à Cayenne, qui doit gérer les emplois aidés de tous les établissements de Guyane, ainsi que la paie des assistants d'éducation. Une charge de travail supplémentaire pour Jean-Pierre Octavia, proviseur du lycée Michotte qui a demandé à la CTG de se décharger de cette tâche. « Le président de la CTG nous a demandé un délais encore un an. On n’est pas là pour bloquer le système. On va le faire », précise-t-il.
Internat du lycée Melkior-Garré à Cayenne.
Il a également été question des internats, dont le nombre de place sera augmenté selon Claude Plénet, vice-président en charge de l'éducation. « Nous voulons les accueillir dans de très bonne condition sur le littoral », affirme-t-il. Il a rappelle que des internats seront livrés à Saint-Georges de l’Oyapock, à Maripasoula et une extension au lycée Lama-Prévot à Rémire-Montjoly. Il précise qu’il n’y a pas d’élèves sur liste d’attente car les internats actuels offrent des places suffisantes en plus du dispositif « famille hébergeante ». Le confort de certains internats sera amélioré comme celui du lycée Melkior-Garré à Cayenne.