themes/default/item_post.html.twig

L’inquiétude des parents d’élèves de Saint-Laurent du Maroni

  • Par: abehary
  • Date:

Les parents d’élèves se mobilisent pour l’ouverture des classes de petite section de maternelle à la rentrée prochaine.

Le maire, Léon Bertrand, avait annoncé la suppression de ces classes en septembre, face au coût de la scolarisation des tout petits. Une décision validée en conseil municipal.

Une réunion de travail s’est tenue hier avec les services du rectorat et de la préfecture. L’Etat s’est engagé à aider à financer la construction de 9 écoles d’ici 2025.

Un groupe de travail (DIECCTE, Sous-préfecture, mairie) va être formé pour recruter du personnel d’accompagnement, de sécurité et d’entretien avec le dispositif Parcours Emploi Compétence, similaire aux contrats aidés. Enfin, la ville promet d’engager « tous les efforts nécessaires pour parvenir à un taux de scolarisation des enfants en petite section supérieur à la moyenne guyanaise », sans détailler de mesures pour y arriver.

Avant cette réunion, plusieurs pistes étaient envisagées dont l’accélération des dossiers pour la construction de nouvelles écoles, mais aussi la mise en place de la double vacation. Une solution qui n’est pas acceptable pour Mann Plasschaert, membre du collectif de maintien des petites sections. « Certains enfants auront écoles le matin, d’autres l’après-midi. Cela creusera les inégalités scolaires. Les enfants qui auront école le matin seront peut-être dans des meilleures conditions que ceux qui y seront l’après-midi parce que les écoles ne sont pas équipées pour accueillir les enfants dans la chaleur de l’après-midi. En plus, ce système a été testé à Mayotte par exemple, et là-bas, ca ne marche pas. Ils ont constaté qu’ils avaient 5% d’absences d’élèves de plus l’après-midi », affirme-t-elle.

Une réunion devait avoir lieu aujourd’hui avec les parents d’élève et les enseignants, mais la préfecture, la mairie et le rectorat l’ont annulée « au regard des avancées » effectuées lors de leur rencontre hier. Selon Manon Plasschaert, 42 parents d’élèves ont décidé d’effectuer un recours devant le tribunal administratif contre la décision du conseil municipal de supprimer les classes de petite section.