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Des renforts au Rectorat qui passent mal au STEG-UTG

Le rectorat annonce un partenariat avec l’Université d’Aix-Marseille « pour l’attractivité des postes dans l’académie de Guyane ». Une convention signée, le mardi 9 mai, qui crée la stupéfaction du côté du syndicat STEG-UTG

  • Par: adminradio
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Dans une lettre ouverte adressée au recteur ce mardi 16 mai, le syndicat enseignant a dénoncé l’arrivée en Guyane d’étudiants de Marseille pour des « missions d’enseignement et d’administration ». Dans un communiqué, le rectorat se félicite de cette initiative comme étant « un signe fort permettant de renforcer l’attractivité du territoire tout en permettant à des jeunes talentueux et motivés de découvrir un exercice professionnel unique ». Raison évoquée par le rectorat : le manque de candidats afin d'occuper ces postes d’enseignants-stagiaires et au sein de l’administration.

Une solution jugée insultante selon le STEG-UTG

Le syndicat demande au rectorat de « recruter et valoriser les compétences guyanaises ». Anaëlle Metzger est la secrétaire générale du syndicat. A ses yeux, ce genre de dispositif freine le développement d’une vraie politique académique locale. « On s’était pourtant entretenu l’année dernière avec le recteur pour mettre en place une politique académique locale et là il fait sa politique à lui en ramenant des personnes extérieures, de chez lui, pour exercer ces missions »

Le syndicat pointe du doigt une décision prise sans consulter les acteurs locaux et dénonce des situations de copinage :

« Le recteur fait appel à des étudiants en master de son ancienne université à Marseille qui eux seraient plus compétents que ceux en Guyane. Il n’y a aucune campagne locale de communication. Et on apprend qu’il a prévu seul cette convention avec l’Université Aix-Marseille.

De son côté, le recteur n’a pas souhaité réagir pour le moment. Selon son cabinet, il prendra la parole à ce sujet lors de son passage dans le Grand-Forum lundi prochain sur Radio péyi mais nous a d’ores et déjà indiqué que ce dispositif avait vocation à « s’éteindre rapidement et ne concernait que des emplois laissés vacants ».