themes/default/item_post.html.twig

Vaccination : des affiches publicitaires qui amusent ou qui indignent à Cayenne

Si vous habitez Cayenne ou si vous y travaillez, vous les avez sûrement remarquées. « Bande de comiques, on est dernier » ou « Se cacher pour siroter, j’en peux plus », voilà quelques-uns des messages relayés par ces affiches, dont le but semblerait d'inciter à la vaccination. Nous sommes parvenus à contacter le concepteur de cette campagne qui ne laisse personne indifférent.

  • Par: Florian Royer
  • Date:

Le feu a pris plus vite qu'il le pensait...ce sont les termes du concepteur à l'origine de la campagne choc, qui souhaite rester anonyme. Il l'assure, il n'y a pas de parti pris politique dans ces affiches, qui reprennent, toujours selon le concepteur, des phrases prononcées par des Guyanais dont les propos ont été recueillis dans quelques endroits.

Certaines vidéos sont d'ailleurs visibles sur l'étrange site prendstonvaccin.com, auquel renvoient les affiches. Un site aussi mystérieux que les affiches, puisqu'il ne comporte pas d'indication de nom, ni d'entreprise. Sur le site comme les affiches, le but est clair : inciter à la vaccination. Mais la technique n'est pas assumée pour l'instant.

De nombreux internautes s'insurgent sur les réseaux, même la sénatrice Marie-Laure Phinéra-Horth y est allée de son communiqué pour dénoncer ce qu'elle qualifie de publicité abjecte.

 

 

Dans un communiqué, Rodolphe Alexandrele chef de file du groupe d’opposition à la CTG, demande même que ces affiches soient retirées rapidement ou masquées. Ce qui a été fait, en milieu d'après-midi, sur les deux bus du réseau Agglobus, sur lesquels était affiché le même type de message. La CACL et la Semop Agglobus souhaitent rappeler leur neutralité concernant les sujets polémiques et regrettent cet événement.

Le concepteur nous informe que d'autres affiches seront mises en place dès demain et que cette campagne, d'une durée de trois mois, se déroulera en plusieurs volets... Actuellement nous en sommes au volet zéro, nous assure-t-il. Quant au commanditaire, son nom est évidemment bien gardé.