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COP 30 : la Guyane et l’Amapá s’allient pour défendre l’Amazonie à Belém

La Guyane et l’État brésilien de l’Amapá ont officialisé leur coopération en signant une déclaration d’intention en vue de la COP 30, qui se tiendra à Belém, au Brésil, du 10 au 21 novembre 2025. Jean-Paul Fereira, 1er vice-président de la Collectivité Territoriale de Guyane (CTG), et Clécio Luis, gouverneur de l’Amapá, ont acté cette alliance stratégique lors d’une cérémonie le 10 janvier 2025.

  • Par: adminradio
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Cette collaboration vise à renforcer la coopération dans la lutte contre le changement climatique et à défendre un écosystème crucial : l’Amazonie. Jean-Paul Fereira a rappelé l’importance de cet engagement commun :

« Cette signature marque une étape clé pour préparer, ensemble, des actions fortes en faveur de la conservation et de la valorisation de la forêt amazonienne, avec des initiatives comme la bioéconomie. »

Pour Clécio Luis, la COP 30 représente une opportunité unique de montrer au monde la richesse et les défis de cette région transfrontalière :

« Nos deux régions ont la forêt la plus préservée et de nombreuses zones protégées. Mais nous devons aussi lutter contre la pauvreté, surtout du côté brésilien. Cette coopération est essentielle pour proposer un modèle équilibré de développement durable. »

Une mobilisation locale et régionale

La Guyane entend mobiliser largement ses forces vives pour cette COP. Jean-Paul Fereira a détaillé : 

« Nous organiserons des consultations à l’échelle du territoire pour intégrer la société civile, les entreprises, les associations, les représentants autochtones, et même le monde sportif dans notre délégation. C’est un rendez-vous mondial majeur, et la Guyane doit y jouer un rôle central. »

Cette délégation sera également associée à celle de l’Amapá, renforçant ainsi l’unité des deux territoires sur les enjeux climatiques.

Les priorités de cette alliance

Outre la préservation de la forêt, la bioéconomie est au cœur des priorités. Pour Jean-Paul Fereira : 

« Il ne s’agit pas seulement de préserver la forêt, mais aussi de la valoriser. La bioéconomie offre une alternative qui permet de concilier développement économique et respect de l’environnement. »

Pour Clécio Luis, il s’agit également de renforcer les liens culturels et économiques : 

« Nous devons accentuer nos relations commerciales, culturelles et environnementales pour proposer des solutions concrètes au niveau mondial. »

Une COP centrée sur l’Amazonie

La COP 30, accueillie à Belém, mettra l’Amazonie au centre des discussions climatiques internationales. Cette proximité géographique donne une occasion unique à la Guyane et à l’Amapá de faire entendre leur voix et de présenter des initiatives locales exemplaires pour la préservation de la biodiversité et la lutte contre le réchauffement climatique.

« Avec le cadre posé par les accords entre Emmanuel Macron et Lula en mars dernier, cette coopération transfrontalière vient renforcer notre rôle dans les négociations climatiques. », conclut Jean-Paul Fereira

En novembre 2025, la Guyane et l’Amapá comptent se retrouver à Belem pour attirer l’attention sur leur territoire et défendre l’Amazonie sur la scène internationale.