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Du Maroni aux montagnes savoyardes, nouvelle récompense pour Christophe Yanuwana Pierre

Un an après avoir obtenu le prix spécial du jury du Fifac, le film Unti, les origines a de nouveau été récompensé en métropole, au festival Le Grand bivouac.

  • Par: adminradio
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Le jury du premier Fifac, le Festival international du film Amazonie-Caraïbes, en 2019, avait attribué un prix spécial au documentaire de Christophe Yanuwana Pierre. En septembre dernier, le réalisateur était récompensé par le Prix découverte audiovisuelle de la Scam (la société civile des auteurs multimédia). 

Avec son récit, en remontant le cours du fleuve Maroni, à la recherche de ses racines chez les Amérindiens de Guyane, Christophe Yanuwana Pierre enchaîne les récompenses. En effet, le film a été une fois de plus primé, le 18 octobre dernier, au festival Le Grand bivouac, à Albertville, en Savoie.

L’événement, dédié aux films documentaires et aux livres, a décerné un prix au film de Christophe Pierre dans la catégorie Premiers Regards, parmi onze autres productions. Le film concourait d’ailleurs aussi dans la catégorie voisine : Horizons. 

 

Un témoignage des racines d’une communauté

Avec Unti, les origines, les jurys de ces festival ont été séduits par un voyage initiatique, depuis l’embouchure du Maroni, jusqu’aux collines du Tumuc Humac, à la frontière brésilienne. 

Né en 1993 à Saint-Laurent du Maroni, Christophe Yanuwana Pierre grandit au village Terre-Rouge sur le bas Maroni, dans une famille de quatre enfants. Il commence des études en aménagement du territoire à Nancy, mais y renonce à défaut de moyens financiers. 

De retour dans l’ouest guyanais, il se tourne vers la communication. Engagé dans la cause autochtone, il est le co-fondateur et porte-parole du mouvement Jeunesse autochtone de Guyane. Il signe avec Unti, les origines, son tout premier film. 

Une archive documentaire sur la région

Ce document, qui fait du Maroni le fil rouge de son récit, est aussi « le vecteur des colères, de la tristesse, des interrogations et de l’espoir » du réalisateur, comme Christophe Yanuwana Pierre le dit lui-même dans la présentation de son oeuvre. 

Ce voyage, débuté dans l’aveuglante clarté du flot du Maroni, aborde les questions essentielles de la situation sociale et économique des communautés amérindiennes de Guyane. Des questions qui ont désormais fait le tour des festivals de France.