Lancement des travaux du nouveau quartier, la ZAC Kachipou-Trou-Agathe

L'Etablissement Public Foncier et d'Aménagement de la Guyane (EPFAG) en partenariat avec l’Etat, la Collectivité Territoriale de Guyane (CTG) et la commune de Montsinéry-Tonnegrande annoncent le démarrage des travaux d’aménagement de la 2ème tranche de la ZAC de Montsinéry, au sein du secteur identifié sous le nom d’« OIN 12 – Les Savanes ». 

Le choix de cette toponymie provient de l'ancien village amérindien Kachipu et de Trou Agathe ancien lavoir des habitants de Risquetout devenu Montsinery. 

Opération d'urbanisme disposant d’un régime juridique particulier, en raison de son intérêt majeur, l’Opération d'Intérêt National permet le lancement de travaux d’envergure dans une zone donnée, dans laquelle l'État conserve dans ces zones la maîtrise de la politique d'urbanisme. À Montsinéry-Tonnegrande, le plan, identifié en tant que « OIN 12 – Les Savanes » connaît depuis fin 2023 le lancement de la première des trois phases de travaux de la tranche 2 de la ZAC de Montsinéry. Le secteur s’étend sur près de 314 hectares et est composé de 3 périmètres, la ZAD entrée de Bourg (32 ha), la ZAD des Savanes (180 ha) et la ZAC de Montsinéry (68 ha). 

Une première phase de travaux comprenant 320 logements, 1 collège et 1 crèche est ainsi lancée. La programmation de cette 1ère phase de travaux développe sur une emprise globale de 21,9 ha, avec 12,9 ha de surfaces cessibles, 9 ha d’espaces publics aménagés soit 41% de l’emprise globale. 320 logements pour près de 29 700 m², se répartissant en 22% de collectifs, 42% d’intermédiaires et 36% d’individuels, 1 collège de 600 élèves, 1 crèche de 40 berceaux, des activités et commerces sur près de 1.350 m² de SDP et  un pôle médical sur près de 1 000 m².

De nombreuses mesures écologiques issues de la séquence « Eviter-Réduire-Compenser » ont été mises en place dans le cadre de ces travaux, telles que l’éradication des espèces exotiques envahissantes présentes sur le site de travaux, le broyage et le compostage des végétaux présents sur site, le suivi environnemental du chantier dont la qualité des eaux, ou encore la mise en défens de la savane Lambert sous l’égide d’un opérateur de gestion.

La programmation globale de cette tranche 2, qui sera réalisée en 3 phases, s’étend sur 57 ha et prévoit 593 logements, comprenant 17 % de collectifs, 37 % d’intermédiaires et 46 % d’individuels pour près de 57 500 m² de surface de plancher, des activités et services pour près de 2.300 m², des commerces pour près de 1 600 m² de SDP, 1 collège de 600 élèves et 1 groupe scolaire de 8 classes, 2 crèches dont 1 comprenant un relais assistante maternelle.

Afin d’accompagner le développement de la commune de Montsinéry-Tonnegrande, l'expertise d’un groupement de maîtrise d’œuvre urbaine a été sollicité pour l’accompagner sur cette ZAC, composé d’ATELIER 2/3/4 (architecte, urbaniste et paysagiste), ALPHAVILLE (programmiste), GTI (bureau d’études VRD), GAÏA Architecture (architecte) et URBAN WATER (bureau d’études hydraulique.

Un plan guide d’aménagement (PGA) définissant les grandes orientations d’aménagement a d’abord été conçu avec l’ensemble des partenaires institutionnels, l’État, la CTG, la Communauté d'Agglomération du Centre Littoral de Guyane (CACL) et la commune de Montsinéry-Tonnégrande, permettant d’identifier différents besoins : la redynamisation du cœur de ville et la définition des besoins en logements, en activités économiques et équipements du territoire communal. Ce plan guide prévoit  la mise en scène urbaine de la mosaïque de paysages du site, composé de forêts, savanes, zones humides, un développement urbain harmonieux sous forme de hameaux à taille humaine ainsi qu’une trame viaire favorisant les mobilités douces et l’accueil d’activités et services de proximité. 

Pour Denis Girou, Directeur général de l’EPFA Guyane : « Ce projet d'aménagement représente un pas significatif vers le développement durable et équilibré de Montsinéry-Tonnegrande, offrant un cadre de vie amélioré, tout en préservant son identité et son environnement naturel unique. Nos missions dans ce contexte, sont de rendre la ville amazonienne durable en faisant émerger de nouveaux modèles de production de logements, maîtriser le foncier pour les projets publics et participer au développement économique et agricole de la Guyane. Il est nécessaire de renouveler la manière de concevoir la ville guyanaise, en s’inscrivant dans une perspective de développement cohérent et durable du territoire, adapté aux réalités amazoniennes ».

La date prévisionnelle de fin des travaux est fixée à la fin du quatrième trimestre 2026, et la date prévisionnelle de livraisons au premier trimestre 2029.