Ouverture du SAREGA - Salon Régional de l’Agriculture
« L'agriculture en Guyane, des métiers d'avenir » est le thème de cette 11ème édition qui ouvre ses portes ce week-end.
L’objectif est de réunir tous les acteurs de l'agriculture guyanaise dans un même lieu pour faire découvrir ce secteur à la population et promouvoir le métier d'agriculteur. L’autre objectif c’est de diversifier la représentation des exposants, pour Jean Hubert François, président des jeunes agriculteurs et co-organisateur du SAREGA, il s’agit de montrer des facettes plus larges du secteur agricole :
« Les métiers de l’agriculture ce n’est pas seulement l’agriculteur ou l’éleveur dans son champ. Il faut savoir que dans l’agriculture, il y a d'autres métiers. Il y a par exemple les techniciens, les formateurs plein d'autres métiers qui sont associés l’agriculture »
La diversité des métiers agricolesL’année dernière le salon avait accueilli 8 500 visiteurs, les organisateurs espèrent atteindre cette année près de 10 000 visiteurs. La nouveauté est le changement de nom, le salon régional de l’agriculture a choisi l’acronyme « SAREGA ». Pour les organisateurs cela vient du constat que les salons à forte notoriété ont un nom bien à eux, vecteur d’identité et de différenciation, pour le public. Ainsi le SAREGA se dote de sa propre identité et a pour ambition d’être le temps fort de la fin du mois d’octobre chaque année.
Exploitation du lycée agricole de MatitiAu programme : une centaine de stands, des conférences-débat, des animations culturelles, un concours photo, des dégustations de saveurs locales. Le SAREGA ouvre ses portes ce samedi 21 octobre à partir de 9h et ce dimanche 22 octobre jusqu'à 19h.
Ainsi le SAREGA devrait susciter des vocations car nombre de filières et métiers du secteur agricole sont en souffrance par manque de candidats. En effet, l’agriculture ne représente que 1% des emplois salariés en 2016 selon l’Ursaaf. Néanmoins, entre 1990 et 2010 le nombre d’exploitation agricole en Guyane a augmenté de +12,5% alors que dans d’autres territoires français la tendance est plutôt à la baisse selon le dernier recensement agricole de 2010.