Une rentrée 2017 avec quelques fausses notes
C'est un grand jour pour les 80 659 élèves de Guyane qui commencent une nouvelle année scolaire, ce lundi 4 septembre 2017. Néanmoins, plusieurs établissements n'ont pas ouvert leurs portes. La rentrée est ainsi reportée à Saint Laurent du Maroni, au collège de Camopi et dans les villages amérindiens de Maripasoula. La suppression prévue des contrats aidés, finalement maintenus de justesse, le manque de professeurs ainsi que les conditions d'insalubrité et de sécurité figurent parmi les causes. 90 postes sont toujours vacants dont 46 postes d'enseignants notamment en anglais, en maths et en SVT.
Collège Auguste Dédé
La rentrée a été perturbée au collège Auguste Dédé à Rémire-Montjoly. Une partie du personnel a distribué des tracts ce matin aux parents, estimant que les moyens alloués l'an passé après une grève de plusieurs jours leurs ont été retirés, alors que le nombre d'élève a augmenté. Il manque un CPE, un documentaliste et les locaux restent insalubres.
Le dédoublement des classes de CP est la nouvelle mesure gouvernementale voulue par le ministre de l'éducation nationale, Jean-Michel Blanquer. L'objectif est d'avoir un enseignant pour 12 élèves en CP dans les zones REP+. Toutefois, cette mesure ne sera pas appliquée en Guyane. Un autre dispositif sera mis en place avec deux enseignants qui co-animeront la classe, l'un expérimenté l'autre contractuel.
Collège Auguste Dédé
La rentrée a été perturbée au collège Auguste Dédé à Rémire-Montjoly. Une partie du personnel a distribué des tracts ce matin aux parents, estimant que les moyens alloués l'an passé après une grève de plusieurs jours leurs ont été retirés, alors que le nombre d'élève a augmenté. Il manque un CPE, un documentaliste et les locaux restent insalubres.
Le dédoublement des classes de CP est la nouvelle mesure gouvernementale voulue par le ministre de l'éducation nationale, Jean-Michel Blanquer. L'objectif est d'avoir un enseignant pour 12 élèves en CP dans les zones REP+. Toutefois, cette mesure ne sera pas appliquée en Guyane. Un autre dispositif sera mis en place avec deux enseignants qui co-animeront la classe, l'un expérimenté l'autre contractuel.
« Ce dispositif permettra d'accélérer la formation des enseignants contractuels » selon Alain Ayong Le Kama, Recteur de l'Académie de Guyane.Les syndicats accueillent ce dispositif avec beaucoup de méfiance.
Nathalie Alfred Renard, secrétaire générale FE-UNSA Guyane, explique : « On ne peut pas co-intervenir tout au long de l'année sans formation, le syndicat exige que ces personnels soient accompagnés avec un temps dégagé de concertation ».Le maintien des contrats aidés a permis d'améliorer les conditions d'accueil des élèves. Les maires ont obtenu gain de cause, in extremis, en réussissant à conserver conserver les emplois aidés au sein de leurs écoles. En effet, vendredi dernier, une réunion s'est tenue entre le Préfet, le Recteur et les représentants des 16 communes sur la question de la suppression des contrats aidés. A l'issue de cette réunion, il a été convenu que presque 600 contrats aidés seront conservés durant un an.
« Les contrats vont se faire rapidement, on s'est fait entendre par le Gouvernement. La Guyane est quasiment la seule à avoir autant d'attention, même si j'en espérais plus » selon David Richet, Président de l'association des maires de Guyane.4000 étudiants ont également débuté les cours à l'Université de Guyane, un chiffre en hausse de 10% par rapport à l'année dernière.
« C'est la preuve que l'établissement répond a un réel besoin » selon Antoine Primerose, Président de l'Université de Guyane.Des formations de plus en plus variées sont proposées cette année. Le campus s'est également agrandi avec la construction de nouveaux bâtiments pour les étudiants et le personnel.