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Les Bleus en demi-finales du Mondial après leur victoire contre la Suède

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Si l'équipe de France avait déjà affronté plusieurs adversaires d'envergure depuis le début du Mondial (la Norvège, l'Islande), jamais elle n'avait fait face à un outsider aussi sérieux que la Suède, meilleure attaque de la compétition et sortant tout juste d'une démonstration de force à la Biélorussie (41-22) en huitièmes de finale. Elle devait donc aborder son quart avec d'autant plus de prudence que le Mondial avait coupé au tour précédent les têtes de deux cadors, le Danemark (champion olympique) et l'Allemagne (championne d'Europe), poussant Philippe Gardent à présenter cette rencontre comme «une finale avant l'heure». Elle en a eu le niveau et l'intensité.

 Tirant les leçons de son entame de match poussive face à l'Islande, l'équipe de France mettait beaucoup d'application dans les premiers instants de la rencontre, et si l'attaque suédoise répondait aux quatre premiers buts des Bleus (4-4, 7e), ces derniers créaient un premier petit break (10-8, 10-5e) dans le sillage de Ludovic Fabregas, étincelant dans le premier quart d'heure de jeu (4/4). Écart vite comblé par un autre joueur de 20 ans, Lukas Nilsson (5/8), qui permettait aux Suédois de revenir à hauteur des Bleus (13-13, 24e)... puis, portés par une succession d'arrêts de Mikael Appelgren, de prendre les commandes à la mi-temps (15-16, 30e).

Touchés dans leur orgueil, les Français réalisaient comme à leur habitude un gros début de seconde période (20-18, 37e) grâce à une défense plus agressive et à l'adresse infernale de Kentin Mahé aux sept mètres (voir par ailleurs). Mais la jeunesse suédoise possédant déjà une maturité impressionnante, la vague jaune faisait son retour peu de temps après (24-25, 45e), poussée par Jim Gottfridsson (7/9). C'est ce moment, crucial, que choisissait le bras gauche de Nedim Remili (6/8) pour faire ses dégâts habituels. Accompagné par quelques arrêts de Vincent Gérard et deux buts décisifs de Daniel Narcisse, les Bleus s'envolaient en tête (30-27, 54e). Ils ne se laisseront plus reprendre. Les tenants du titre seront de la partie à Paris, où ils affronteront jeudi le vainqueur du duel Slovénie-Qatar pour une place en finale.