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Un Guyanais sur les courts de tennis de Roland-Garros

Mathis Pitta-Ferreira est ramasseur de balle à Roland-Garros cette année. Passionné de tennis l’adolescent de 16 ans se retrouve aux côtés des grands noms du tennis. Au-delà de simplement ramasser des balles, être sur les courts de terre battue lui permet d’être en observation et surtout de se projeter vers une carrière professionnelle. Il partage son expérience.

  • Par: adminradio
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Matthis Pitta-Ferreira, un nom à retenir, celui de ce jeune de 16 ans, originaire de Rémire, qui a été sélectionné pour être ramasseur de balles au tournoi de Roland-Garros. Licencié au Tennis club de la CAS-EDF, il pratique cette discipline depuis l'âge de quatre ans. Même si l'idée lui trotte dans la tête, il n'est pas encore tennisman professionnel.

Pour obtenir le poste convoité de ramasseur de balles à Roland-Garros, il faut s’y inscrire, avoir une licence dans un club reconnu par la Fédération française de tennis (FFT). Ensuite durant plusieurs mois, les futurs ramasseurs de balles effectuent des exercices pratiques. A l’issue, des évaluations sont données et en fonction des notes attribuées le jeune tennisman est soit accepté ou refusé.

Accepté ! Matthis Pitta-Ferreira sur la terre battue de Roland Garros

Depuis le début des épreuves (22 mai), le jeune tennisman Guyanais a participé à une cinquantaine de matchs mais Matthis a trouvé quelques minutes la semaine dernière pour nous répondre depuis Paris où il côtoie les stars mondiales du tennis :

« J’ai pu voir entre autres, Benoît Paire, Jannick Sinner… Lorsqu’on les voit tout près, on est très heureux et tout excité. Mais bien sûr en tant que ramasseur, on se doit de cacher ses émotions-là car on doit rester très concentré. Les joueurs sont vraiment très sympas avec nous dès qu’ils ont l’occasion. Et puis avec l’ensemble du staff, ça se passe vraiment bien »

A la question, quelles sont les qualités à avoir pour être ramasseur de balles ? Matthis Pitta-Ferreira, n’hésite pas : « c’est vraiment beaucoup de concentration ». « Quand on fait nos roulés, on doit tenir la même vitesse tout au long du tournoi c’est-à-dire récupérer la balle et la faire rouler, la faire passer de l’autre côté du terrain. C’est ce qu’il y a de plus difficile pour moi ». Être ramasseur de balles c’est donc une opportunité d’être au plus près des joueurs. « Je prends exemple sur eux. Je m’imagine faire pareil lorsque je jouerai », nous avoue Matthis.

Sur plus de 200 ramasseurs de balles, Matthis Pitta-Ferreira est le seul Guyanais dans cette compétition qui se termine le 11 juin. 

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