Athétisme : quatre ans de suspension pour Amaury Golitin
La décision ou plutôt la “confirmation” de la décision était attendue, puisque c’est au mois de mars, que l'Agence française de lutte contre le dopage (AFLD) s’est réunie pour décider du sort d’Amaury Golitin. Il se disait depuis ces dernières semaines, que le sprinteur écoperait d’une peine particulièrement lourde : 4 ans de suspensions au lieu de 5 ans.
Que lui reproche l'agence antidopage ?
Trois choses, trois manquements. D’abord celui de ne pas avoir transmis dans les temps ses informations de localisation (sur la plate-forme Adams) pour le premier trimestre 2021, puis rebelote quelques mois plus tard, en Pologne, pour les Mondiaux de relais : Amaury Golitin n’avait pas mis à jour sa localisation. Car rappelons-le, les sportifs désormais doivent en permanence indiquer leur localisation dans ce logiciel afin qu’ils puissent être contrôlés à tout moment.
Enfin, dernier manquement : toujours en 2021, au mois de juin. Un agent de l'antidopage se rend à l’INSEP, l'Institut national du sport, pour un contrôle inopiné. Golitin n’est pas sur les lieux, arrive en retard pour le prélèvement, et falsifie ses relevés de taxis et bancaires, prétextant une urgence personnelle afin d'échapper à ce troisième manquement.
“Il me fallait une justification avec un élément grave", déclare-t-il quelques mois plus tard dans les colonnes du journal L'Equipe, reconnaissant les faits reprochés. Bilan donc : quatre ans de suspension et ne pourra ni participer aux mondiaux de Budapest cet été, ni aux JO de Paris l’été prochain.