Une quarantaine d’associations répondent à l’appel de « Trop Violans »
A l’initiative de l’association "Trop Violans", plusieurs associations et collectifs se sont réunis ce samedi 15 septembre 2018 dans un hôtel à Cayenne.
« Ansanm nou pli fo, ansanm nou ké rivé », un slogan qui resonne auprès des associations
« Trop violans » a lancé un appel à l’unité du milieu association ce samedi soir. L’association a souhaité réunir d’autres associations et collectifs pour mener un travail sur plusieurs thématiques afin d’être une force de proposition auprès des services de l’Etat, de lutter contre ce qu’elle juge être des injustices et dénoncer les dysfonctionnements de l’Etat. « Être présent ce soir, c’est un engagement que l’on prend », précise Yvane Goua, porte-parole de « Trop Violans ». Une charte devra être signée par les associations qui adhèrent au projet. Elle permettra d’authentifier une méthode de travail entre les associations.
Une réorganisation pour donner suite au plan d’urgence
Cette unité peut paraître similaire, au Kolektif Pou Lagwiyann Dékolé, créé lors des mouvements sociaux de mars-avril 2017. Pour Trop Violans, il s’agit d’une « réorganisation ». « Le combat continue. En 2017, on ne se connaissait pas. On veut faire les choses de manière plus organisée. Les accords de Guyane, ce n’est pas que le plan d’urgence. Aujourd’hui, il est urgent de passer au plan de convergence », déclare Yvane Goua.
Le monde associatif guyanais réuni à l'appel de "trop Violans" ce samedi 15 septembre 2018 (Photo: A.BeharyLS)
Cette première rencontre a permis aux différentes associations de se présenter et d’exprimer leur combat. Le foncier, l’éducation, la santé, le sport, la sécurité, l’environnement sont les principales thématiques présentées. Des comités de pilotage et des réunions thématiques sont prévus. Le calendrier n’a pas encore été précisé.