Trafic de drogue, prostitution, pollution, nuisance sonore font le quotidien des habitants du lotissement Petit-Lucas.
Une réunion s’est tenue hier à la mairie de Rémire-Montjoly pour trouver une solution au squat les Bambous. Autour de la table étaient présents, des représentants de la mairie de Rémire-Montjoly, de Cayenne, de la DEAL, de la préfecture, des associations de riverains et aussi des 500 Frères et des Grands Frères.
Réunion à la mairie de Rémire Montjoly contre le squat les Bambous. Photo : A.BeharyLS
Dans ce squat, 350 logements illégaux sont situés de part et d’autre de la piste Tarzan à la limite du lotissement Petit Lucas, ils sont à cheval entre les communes de Cayenne et de Rémire-Montjoly.
Les riverains se plaignent des nuisances causées par les habitants de ces squats dont certains seraient là depuis près de 30 ans.
« Nous devons faire face à des nuisances olfactives avec des câbles électriques brulés pour récupérer le cuivre, des nuisances sonores, des vols, des agressions, du trafic de drogue, de la pollution, les nuisances sont quotidiennes » s’indigne Gaëtan Lefort, porte-parole de l’association des propriétaires de Petit Lucas.
Des ordures aux pieds des immeubles de Petit Lucas. Photo : A.BeharyLS
Les maires s’estiment trop souvent « stigmatisés », selon Jean Ganty, maire de Rémire-Monjoly, « la population à tendance à nous dire que nous sommes responsables des squats ». Il rappelle que leurs compétences sont réservées à « la sécurité, la salubrité et l’hygiène ». Jean Ganty estime que le dossier a avancé, il a posé un « ultimatum » au préfet et la justice.
« Il y a urgence à agir, les gens sont impatients et excédés, cette zone ne peut pas rester une zone de non-droit Nous demandons à Monsieur le préfet de faire en sorte que les décisions d’éradication soient suivies au près du procureur de la république. »
Les habitats insalubres du squat les bambous. Photo : A.BeharyLS
Les 500 frères et Grands frères sortent déçus de la réunion, ils vont se réunir pour envisager une action commune de médiation, une nouvelle réunion devrait être organisée en préfecture d’ici 3 semaines.
«
Les squats continuent a augmenté, il n’y a rien de concret, nous ne sommes plus au stade d’attendre des propositions, nous voulons des actions. » Francesca Félix, secrétaire général des 500 frères.
