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Famn Dibout veut interpeller face à la violence

Famn Dibout tire la sonnette d'alarme face à la montée de la violence. L'association s'engage de nouveau face à la recrudescence du phénomène. Après une marche en 1996 et une en 2011, l'association se mobilise. Pas de marche cette fois, mais une réunion citoyenne. Les femmes de l'association veulent que l’État prenne ses responsabilités. Elle a convié, les psychologues, les éducateurs, les maires, les parlementaires les autorités religieuses et la population guyanaise. Le but est que chacun témoigne et exprime son malaise et ses propositions face à cette déferlante de violences qu'elle juge "sud américaine". 

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Cette réunion est "en quelque sorte une médiation avant que ne se crée des milices", a déclaré l'association. L’objectif est d'aboutir a une plateforme de revendications qu'elle remettra ensuite au gouvernement. Famn Dibout dit attendre des réponses concrètes des causes et des conséquences de ce fléau. L'association veut une réponse sécuritaire adaptée de la part du Ministre de l'Intérieur Et la mise en place d'un dispositif dans les 6 à7 mois. Elle n'exclut pas d'investir le siège du ministère à Paris pour faire entendre ses revendications.