16 centres nationaux de suivi des auteurs de violences conjugales, dont un en Guyane
Ouverture dans les prochains mois
Ces centres de suivi, qui devraient voir le jour avant la fin de l'année 2020, auront pour mission d'encadrer les individus auteurs de violences conjugales. L'objectif d'une telle mesure, selon Elisabeth Moreno, est multiple : il est notamment de « protéger les femmes » et « d'éviter la récidive », a-t-elle déclaré tout en assurant que ce dispositif sera élargi en 2021.
Un meilleur suivi des auteurs de violences conjugales
« Ces personnes sont prises en charge d’un point de vue psychologique, d’un point de vue médical, et on les aide ensuite dans la réinsertion professionnelle », a indiqué la ministre, précisant que l’accompagnement impliquait médecins, psychologues mais aussi un suivi par la justice.
Ces centres devront proposer aux auteurs de violences conjugales des stages de responsabilisation, un accompagnement psychothérapeutique et médical, prenant notamment en compte les addictions, ainsi qu’un accompagnement socioprofessionnel visant par exemple l’insertion dans l’emploi.
Une Mesure phare du « Grenelle » contre les violences conjugales qui s’est tenu en 2019, la création de 30 structures d’accompagnement des auteurs de violences conjugales est prévue d’ici fin 2021, a rappelé dans un communiqué le ministère chargé de l’Égalité entre les femmes et les hommes.
Trois centres en Outre-mer : Fort-de-France, Cayenne et Saint-Paul (La Réunion)
Après un premier appel à projets lancé en juillet, 16 candidatures menées par des groupements d’associations pour des centres implantés avant la fin de l’année, à Strasbourg, Arras, Aurillac, Avignon/Hyères, Besançon, Creil, Fort-de-France, Limoges, Lorient, Magny-le-Hongre (Seine-et-Marne), Montpellier, Nancy, Rouen, Saint-Paul (La Réunion), Tours, ainsi qu’en Guyane.