Ce vendredi, le collectif Assos Guyane en Danger s'est réuni devant la préfecture afin de dénoncer la fin des contrats aidés. Une rencontre a eu lieu avec le Préfet.
L'annonce du gouvernement concernant la suppression des contrats aidés a fait réagir les collectivités mais aussi les associations qui bénéficient de ce dispositifs.
En quelques chiffres, il y a 350 associations sur le territoires qui disposent des contrats aidés. Cela représente près de 1500 emplois qui risquent de disparaitre dans le secteur associatif.
"C'est une disparition de nombreux emplois sur la Guyane sans précédent. A la fin du mois de septembre on aura dans notre structure, cent emplois que l'on ne pourra pas renouveler." s'indigne Jean David Poquet, directeur de l'Aprosep (association profession sport et éducation).
Action symbolique du collectif Assos en Danger, Place Leopold Heder. Photo : W. Mangachoff
Parmi les manifestants, des membres du Comité Rollers Sport Guyane, ils annoncent l'annulation de plusieurs projets à cause de la suspension des contrats aidés. Il s'agit, par exemple, de l'annulation d'un projet de développement du rollers sur Saint Laurent du Maroni, Kourou et Macouria.
"Je suis l'exemple même de ce que peuvent apporter les contrats aidés puisque j'ai bénéficié, à l'époque, d'un emploi jeune dans les années 2000. J'ai pu me réorienter et aujourd'hui je suis en CDI dans une association." témoigne Guillaume Roberrini, gestionnaire du Comité roller de Cayenne et membre du collectif Assos Guyane en danger.
Une rencontre a eu lieu dans la soirée entre des membres du collectif et le préfet, Patrice Faure. Ce dernier leur a précisé que des mesures avaient été actées pour permettre au département d'obtenir environ 700 contrats d'accompagnement dans l'emploi (CAE) supplémentaires dans tous les secteurs d'activités confondus. De plus, il s'est engagé à sortir un arrêté vendredi prochain qui définira les règles de cette nouvelle mesure.