Le préfet au contact des Frères de la Krik
Patrice Faure, préfet de Guyane a rendu une visite aux membres de l’association Les Frères de la Krik ce lundi 17 décembre.au centre-ville de Cayenne.
De la prévention aux abords des collèges du centre-ville
Chaque jour, les jeunes de l’association reste quelques instants sur les trottoirs à proximité du collège Eugène Nonnon et de l'Externat Saint-Joseph. Et depuis qu'elle est là, les heurts entre les jeunes sont moins fréquents. « Les parents d’élève viennent nous féliciter du travail que l’on mène car avec notre présence. Les braquages et les bagarres, il n’y en a plus », selon Hermina, membre des Frères de la Krik. Les parents ne sont pas les seuls à saluer l’action de l’association. Les commerçants également reconnaissent un changement. « Souvent il y avait des bagarres en face de l’église. Depuis l’intervention de l’association, il n’y en a presque pas. C’est une très bonne initiative », affirme une commerçante du quartier.
La visite du préfet de Guyane sur place
Une venue inattendue pour les membres de l’association. Le préfet vient observer sur place le fonctionnement des Frères de la Krik avec dans ses bagages une bonne nouvelle. « Je suis ravi de pouvoir apporter par une intervention financière de 20 000 euros à cette association », annonce-t-il. La subvention passe alors de 7 000 euros cette année à 20 000 euros qui seront affectés à cette action l’année prochaine. « On espère que les Frères de la Krik pourront perdurer dans cette action et que d’autres associations s’y mettent dans ce type de projet que nous pourrons financer », ajoute-t-il.
Des améliorations dans les actions des Frères de la Krik
Ce n’est qu’une première étape selon Nahel Lama, le fondateur des Frères de la Krik. Il espère pouvoir encore améliorer sa création. « Mon projet est de monter en compétence. En réalité, le programme commence en janvier. Les piliers de ce dispositif ce sont les jeunes en service civique que j’envoie sur le terrain », précise Nahel Lama. Désormais, trois équipes organisées veillent quotidiennement au bon déroulement des sorties d'écoles. Une équipe est mobile et d’autres restent aux abords des établissements. L’association souhaite élargir les zones d’activité. « Si on peut le faire vers d’autres établissement alors tant mieux ! », déclare Nahel Lama.