Annick Girardin a foulé le sol guyanais aux alentours de 14h, une visite de trois jours, où la ministre présidera le comité local de suivi de l’accord de Guyane signé le 21 avril dernier.
A sa descente d’avion, Annick Girardin est accueillie comme à l’accoutumé, par le nouveau maire de Matoury, Serge Smock, par le préfet de Guyane, Patrice Faure, par la présidente de la Chambre de Commerce et de l’Industrie Karine Sinaï et également par le député de la première circonscription, Gabriel Serville.
La ministre des Outre-mer a profité de son passage à l’aéroport Félix Eboué pour assister à la présentation d’un échographe destiné à lutter contre le trafic de stupéfiants. Cet échographe est pour elle, un « outil précis» pour lutter contre le trafic de drogue afin « qu’en Guyane, on soit aussi dans un Etat de droit », rajoute-elle. Cet échographe faisait parti de l’une des revendications lors du mouvement social d’avril-mars dernier.
Annick Girardin, ministre des Outre-mer et Philippe Griset, directeur de la Direction Générale des Douane en Guyane, à l'aéroport Félix Eboué.
Durant sa première conférence de presse, Annick Girardin, a précisé que la catastrophe aux Antilles l’a contraint d’écourter son déplacement en Guyane.
Néanmoins, « la Guyane reste prioritaire pour le gouvernement ».
La ministre des Outre-mer, explique que son séjour sera riche en « rencontres et en informations sur la Guyane ». Cette visite lui permettra d’avoir un contact direct avec les différents acteurs de la société car elle s’estime être « une femme de terrain ».
Annick Girardin, a tenu a précisé que le gouvernement a beaucoup avancé sur les engagements de l’Etat en faveur de la Guyane, c’est l’objectif de sa visite. Elle a également annoncé sa volonté d’aller « plus loin » et faire en sorte que « la Guyane puisse voir son avenir autrement».
Annick Girardin a ensuite pris la route pour se rendre à la Collectivité Territoriale de Guyane (CTG), elle s’entretiendra avec Rodolphe Alexandre, le président de la CTG.
