Une commission spéciale évolution institutionnelle a été installée
La Commission spéciale est composée de 23 membres. Parmi eux, les parlementaires, les présidents d’EPCI, les représentants des maires et personnalités de la société civile.
Quelle que soit la coloration du gouvernement, les guyanais ont un projet que nous allons continuer à porter, explique Gabriel Serville, le président de la CTG. « La stratégie est simple et claire ! Il s'agit de rester camper sur nos positions avec fermeté et conviction. C'est un projet qui a un fond et sur ce fond que les Guyanais vont se battre. Nous sommes déterminées à être entendus par le Gouvernement. Nous avons fait la démonstration que la Guyane mérite un statut différent de celui dont elle dispose depuis 75 ans. C'est sur cette base que nous allons appuyer notre argumentaire et nous espérons que nous serons unis et que la classe politique guyanaise se fera bloc autour de cet idéal porté dans le document d'orientation».
Un des points demandés par les élus et la population est de mieux communiquer sur le processus d’évolution statutaire. Une stratégie de communication est actuellement soumise à un appel à projet, indique Gabriel Serville, le président de la CTG :
« La stratégie fait l'objet d'un véritable cahier des charges. Nous avons compris que nous pouvions avoir le meilleur projet du monde mais si nous sommes pas capable de le vendre, et de faire en sorte que la population se l'approprie, on risque de taper à côté. Cela va coûter à la collectivité mais c'est le prix à payer pour qu'on soit sûr que tous les Guyanais, électeurs et habitants du territoire, soient informés de ce projet, des orientations que nous avons accordées à la démarche. Chacun, dans son foyer ou sur son lieu de travail, sera ainsi dans la capacité de dire que la classe politique a fait le bon choix ».
Une participation notamment avec des membres du CESECEG qui a toute sa place, selon Jean-Marc Aimable, représentant du CESECEG au sein de la commission spéciale évolution statutaire :
« Toutes les composantes de la Guyane sont représentées au sein du CESECEG, nous avons toute notre place au sein de cette future commission spéciale. Il fallait restreindre une commission qui sera l'interface avec le Gouvernement et avec la CTG qui est au cœur des négociations. Le Copil va toujours avec sa place en la matière mais il est intéressant d'avoir un noyau dur qui pourra être beaucoup réactif aux abords de la CTG, auprès du Gouvernement »