Gabriel Serville, entre rémission et responsabilité : "Je veux aller jusqu’au bout de mon mandat"

Gabriel Serville a quitté la Guyane en novembre 2024 pour suivre un traitement contre un cancer à Paris. Pendant cette période, la présidence de la CTG a été assurée par son premier vice-président Jean-Paul Fereira. Revenu sur le territoire pour une vingtaine de jours, au même moment que la visite du ministre des Outre-mer Manuel Valls, Gabriel Serville a tenu à rassurer sur sa santé, tout en soulignant la prudence nécessaire :
« Je vais y aller très lentement, avec beaucoup de précautions. La priorité aujourd’hui, c’est vraiment de rétablir ma santé. »
Une gestion du pouvoir à distance
Malgré la maladie, le président de la CTG affirme être resté impliqué dans les décisions majeures :
« J’ai été consulté en permanence. J’ai échangé régulièrement avec les services administratifs, les élus, sur les établissements scolaires, le schéma d’aménagement régional… »
Il insiste notamment sur l’importance du vote du budget 2025, qu’il qualifie de moment fort du mandat. « L’acte le plus fort, je rappelle, c’est le vote du budget 2025 qui est en augmentation substantielle par rapport à 2024. »
Un rôle de capitaine d’équipe
Gabriel Serville se veut avant tout fédérateur. « Mon rôle, ce sera toujours d’être le capitaine qui encourage ses équipes, qui les motive. », précise le président de l’exécutif territorial. Il rend hommage à l’engagement des élus et des équipes de la CTG. « Même quand je n’étais pas là physiquement, ils ont tous été là pour faire le job. », assure-t-il.
À l’issue de son séjour en Guyane, il repartira à Paris pour un contrôle médical avant de revenir rapidement. « Je vais repartir au bout de ces vingt jours pour un contrôle, voir comment la maladie a régressé, puis revenir dans un délai de trois à quatre jours. »
Objectif 2028 malgré la maladie
Déterminé, Gabriel Serville entend aller jusqu’au terme de son mandat. « Intellectuellement, je continue à fonctionner tout à fait normalement. Il n’y a aucun changement par rapport aux compétences que je détenais en juillet 2021. » :
« Ma volonté, c’est d’aller jusqu’au bout de la relation de confiance que j’ai pu établir avec la population. »