Marie-Laure Garnier obtient son premier grand rôle avec « les ailes du désir », le premier opéra d’Othman Louati
A 33 ans, la voix de Marie-Laure Garnier est en train de retentir sur les scènes lyriques qui éclabousse de son talent le milieu très élitiste et sélectif de l’opéra. Depuis son éclosion qui a conduit la soprano d’origine guyanaise à 19 ans au Conservatoire national Supérieur de Musique et de Danse de Paris, ce passage obligé pour qui veut faire carrière, où elle obtient après sept ans d’études un prix de chant, un master de musique de chambre et son diplôme d’artiste lyrique, celle-ci ne cesse de truster les prix dans différents concours dans le domaine de l’art lyrique.
Première lauréate du concours Voix des outre-mer en 2019, un concours initié et porté par le contre-ténor martiniquais Fabrice di Falco, elle est nommée Révélation artiste lyrique aux Victoires de la musique classique en 2021. En 2023, elle est choisie pour chanter la Marseillaise le 14 juillet à l’occasion de la Fête nationale pour le traditionnel concert donné au Champs-de-Mars accompagné par la Maîtrise de Radio France. Un concert diffusé en direct sur France 2 et sur radio France et vu et écouté par des millions de téléspectateurs et auditeurs.
Un rôle écrit spécifiquement pour la voix de Marie-Laure Garnier
Entre-temps, les rôles s’enchaînent. Elle est « Mère marie de l’incarnation » dans le Dialogue des Carmélites de Poulenc en 2021, « Junon » dans Platée de Rameau en 2022, puis Chœur féminin dans le viol de Lucrèce de Britten, en 2023. Dans le même temps, Marie-Laure Garnier fait entendre sa voix mélodieuse sur plusieurs générations « les chants de l’âme » en 2020, « Alexandre Dumas et la musique », des mélodies avec notamment Karine Deshayes, « Après Tristan », « Songs of Hope », mélodies françaises et negro Spirituals avec Célia Oneto Bensaïd ou encore « Charlotte Sohy, compositrice de la Belle Epoque », mélodies de Charlotte Sohy avec Célia Oneto Bensaïd.