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Une Guyanaise de 67 ans a été condamnée pour trafic de cocaïne

Une sexagénaire est condamnée à 18 mois de prison dont 12 avec sursis pour détention et transport de cocaïne en Indre et Loire.

  • Par: adminradio
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Lundi 27 mars, une Peugeot 208 avec à son bord un homme de 35 ans et une passagère de 67 ans, est contrôlée par la douane au péage de Monnaie. Deux sachets de plus d’un kilo chacun de cocaïne ont été retrouvés dans la valise de la sexagénaire. Lors de la palpation, un ovule de 10 g est découvert dans son pantalon. Elle avait aussi caché cinq ovules de 10g dans son rectum et dans la valise de la sexagénaire, deux sachets de plus d'un kilo chacun de cocaïne sont retrouvés. Au total, 2,188 kg de cocaïne trouvés par les forces de l'ordre pour un montant à la revente estimé à 144 000 euros, indique le quotidien La Nouvelle République.

Un voyage risqué pour 7 000 euros

J’avais d’importants soucis financiers. Un intermédiaire m’a proposé de faire un voyage pour transporter de la cocaïne” a témoigné la prévenue devant le tribunal correctionnel de Tours, vendredi dernier, ajoutant qu’elle devait recevoir 7 000 euros pour le transport. Elle a finalement été condamnée à dix-huit mois de prison dont douze assortis d’un sursis, ainsi que d’une amende douanière de 70 000 euros.

Deux refus d'embarquement en février

Jamais condamnée, la femme de 67 ans se trouvait dans une situation d'extrême précarité.

« Fin février, le préfet de Guyane vous avait notifié deux refus d'embarquement. La probabilité qu'elle transporte du stupéfiant vers la métropole était très forte », rappelle la présidente du tribunal, Catherine Bruère.

Elle a finalement réussi à embarquer vers Paris le 16 mars 2023 depuis l'aéroport Félix Eboué puis a pris la route vers Poitiers avec un conducteur de 35 ans qu'elle ne connaissait pas pour livrer la marchandise. Ce dernier « ne savait pas » que la sexagénaire transportait de la drogue. « Je ne vais plus aider qui que ce soit », prévient-il. « La situation du chauffeur est souvent la même à savoir le déni de la complicité de transport », rétorque la substitut du procureur. Au bénéfice du doute, le trentenaire est relaxé, précise La Nouvelle République.

(Photo : DDM / BH)