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Trafic de stupéfiants : un employé de l’aéroport Félix Eboué cachait de la cocaïne dans les toilettes

Un trafic de stupéfiant démantelé au sein de l'aéroport international Cayenne-Félix-Eboué. Un employé d'une société privée qui avait accès à la majeure partie de la structure, cachait la drogue dans les toilettes à l'étage au niveau des salons en salle d’embarquement, ce qui permettait aux mules de récupérer la drogue une fois les scans et fouilles effectuées. 10 personnes ont été impliquées au terme de cette enquête. Les détails

  • Par: adminradio
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Un trafic de drogue particulièrement bien organisé depuis novembre 2021

Au moins 10 passages avec ce mode opératoire ont pu être remontés par les enquêteurs de l’Ofas (office anti stupéfiants) de Guyane à qui le Parquet a confié l'enquête. Le jeune homme qui est employé d'une entreprise qui aide les personnes à mobilité réduite à avoir accès aux avions, planquait la cocaïne dans les toilettes de la zone internationale. Ils étaient en forme de boudins, de couches ou de semelles de chaussure qui étaient ensuite récupérés par les mules. 

800 euros pour ces coups de pouce proposés aux mules

Le jeune Guyanais a expliqué aux enquêteurs qu'il était rémunéré à hauteur de 400 euros par mule qui réussissait à passer sans encombre et 400 euros aussi pour les dépôts de cocaïne au sein de l'aéroport.

Le suspect principal a été arrêté le 14 mars lors d'un contrôle de gendarmerie commandé par le procureur de la République. Les militaires ont par ailleurs retrouvé un pistolet, un glock 25 et son chargeur ainsi que 3 500 euros en liquide. Selon nos informations, le suspect travaillait directement avec des Surinamais. Après avoir été présenté à un juge d'instruction, et avoir reconnu son implication, il a été incarcéré au centre pénitentiaire de Rémire-Montjoly.

La sécurité de l’aéroport et des avions remise en cause

Mais au-delà du trafic de cocaïne, se pose une autre question. Celle de la sécurité pour les vols au départ de Cayenne. Si les boudins de cocaïne ont pu rentrer facilement, que se passerait-il s’il s'agissait d'armes ou tout autres objets prohibés ? 

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