Suriname : 20 ans à nouveau requis contre l'ex-président du Suriname pour l’assassinat d’opposants
Selon le site d'information surinamais Waterkant, à l’annonce de la réquisition, Desi Bouterse ironise… « S’ils m'arrêtent, je leur dirai n'oubliez pas que je fume des Morello (marque de cigarettes), tant que vous m'en apportez assez »… C’est l’une des déclarations de l'ancien président de 77 ans, qui comparaissait libre et qui a nié toute implication dans les crimes.
La justice surinamaise a estimé que « compte tenu de la planification, de la violence particulière et de l'atrocité (...) du meurtre de 15 victimes, il y a toutes les raisons de prononcer cette peine », a lancé l'avocate générale par intérim, Astrid Niamat, demandant la même peine déjà requise en janvier. La sérénité de l’accusé étonne une partie du pays car interrogé sur la possibilité d'être écroué, Bouterse a répondu : « Nous avons vu tellement de choses ces derniers jours qui étaient impossibles, mais qui sont devenues possibles. Alors, pourquoi pas ?»
Un des avocats de la famille des victimes qualifie « les meurtres de méfaits qui ont gravement choqué la justice surinamaise qui ont causé de graves souffrances aux proches ».
Desi Boutersé reste cependant libre car la loi locale prévoit une incarcération seulement après l'épuisement de tous les recours légaux. La suite : une audience le 31 juillet pour la plaidoirie de la défense. La justice devrait rendre sa décision au second semestre. Dési Bouterse réclame l'acquittement.
(fumer nuit gravement à la santé)