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Meurtre d’Arnaud Blanc : Interpol recherche 4 hommes soupçonnés de faire partie de la faction qui a tué le gendarme du GIGN

Selon plusieurs médias brésiliens, Interpol recherche quatre membres soupçonnés d’appartenir à la faction brésilienne à l’origine du meurtre du gendarme Arnaud Blanc, à Dorlin (Maripasoula), fin mars. Les visages de ces quatre individus, âgés de 28 à 48 ans ont été diffusés, certains auraient des proches à Oiapoque, selon le média brésilien GLOBO.

  • Par: adminradio
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Quatre Brésiliens figurent sur la liste de personnes recherchées par Interpol. Ils sont soupçonnés de faire partie d'une faction criminelle qui aurait tué Arnaud Blanc, le gendarme de l’antenne locale du GIGN en Guyane le 25 mars.  Les quatre recherchés ont été identifiés comme étant João (48 ans), Diego (28 ans), Juliano, (32 ans), et Romário (29 ans).

Selon le chef de la Police civile, bien que les suspects se trouvaient sur le site d’orpaillage illégal de Dorlin, ils n'étaient pas des orpailleur, indique Charles Correa sur GLOBO.

« Les factions n'étaient pas des orpailleurs. C'est une faction qui contraint, effraie, menace les orpailleurs, leur demande l'argent pour exploiter des sites et vole de l'or. La faction a agi comme une sorte de milice ». 

Les quatre hommes, qui sont toujours en fuite depuis l’annonce d’Interpol, ont des proches à Oiapoque (Etat d’Amapa) et au moins 2 ont déjà été aperçus dans la ville frontalière avec la Guyane, selon la police. La recherche des 4 fugitifs se poursuit des deux côtés de la frontière.

Le tueur présumé entre les mains de la justice française en Martinique

Un cinquième membre, également brésilien, a été interpellé à Dorlin. Léonardo (20 ans), surnommé Pitiboy, est désigné comme l'auteur présumé des coups de feu. Toujours selon la police civile, Léonardo a tenté de se cacher sur le site d’orpaillage, mais les orpailleurs lui auraient demandé de se rendre car ils subissaient des pressions suite au siège de la zone par les gendarmes, précise Charles Correo :

« Les orpailleurs lui ont demandé de se rendre parce que les gendarmes ont bloqué les voies d'approvisionnement pour l'exploitation minière légale. Il avait alors une forte pression pour qu'il se rende. Après 7 jours, de nombreuses personnes étaient affamées en raison du manque d’approvisionnements en fournitures ». 

Il a été entendu par un juge d’instruction ce jeudi 13 avril. Il sera maintenu en détention provisoire au Centre pénitentiaire de Ducos en Martinique.