Affaire de viol d’une mineure : « la collégienne a reconnu avoir menti »
L’affaire a été classée sans suite, hier, à l’issue de la garde à vue des collégiens impliqués. La mineure a finalement reconnu avoir menti. Elle explique avoir consenti aux relations avec les autres collégiens.
Le procureur de la République, Eric Vaillant, a apporté ce mardi 6 février des précisions sur une affaire de viol impliquant une élève de 15 ans, en situation de handicap, qui étudiait au collège Concorde-Dusmesnil. Il a annoncé que l’enquête réalisée à la suite de la plainte pour viol qu'avait déposée par la jeune fille a été classée sans suite hier, à l’issue de la garde à vue des collégiens impliqués. La mineure a en effet reconnu avoir menti et avoir consenti à des relations avec deux collégiens de son âge.
C’est la troisième fois que la jeune fille dépose plainte pour viol avant de revenir sur ses accusations.
Elle a fait l’objet d’un examen par un pédopsychiatre et par un psychologue. Il en résulte que son handicap non apparent (impulsivité et intolérance à la frustration) n’empêche pas son discernement. La jeune fille fera l’objet d’une prise en charge éducative et doit être scolarisée dans un autre établissement