"Les Révoltés du Monde" : un festival du film documentaire pour éveiller les consciences
Le festival aborde une ligne éditoriale bien marquée par l’engagement des productions cinématographiques pour la liberté, les droits des femmes, la solidarité ou la justice sociales. Pour ce faire, ils mettent en lumière des figures historiques et de luttes citoyennes. 3 prix seront décernés par un jury composé de sociologues, d’élus, de comédiens, de metteur en scène et d’historiens dont le président du jury est Antoine Karam.
Grégory Alexander, interprète dramatique et membre du jury se dit attentif aux sujets sensibles de société qui apportent une réflexion :
"En tant qu'interprète dramatique et en tant que créateur, j'ai toujours été attentif aux enjeux sociaux, sociétaux et là on est au cœur d'un festival qui met l'accent sur des enjeux qui nous touchent, qui touchent nos territoires, parce que nous sommes des territoires ici d'une certaine histoire qui n'en peut plus de proliférer. On en voit les échos en Kanaky, d'ailleurs il y a un film qui traite de la question et on n' est pas loin finalement, on sent des choses sur des espaces sensibles, sur lesquelles on peut se sentir proche."
Le contexte actuel favorise une production de film documentaire, explique Jean-Paul Joanel, délégué du festival « Les Révoltés du Monde » :
"Je pense que les Guyanais seront étonnés de la qualité des films qu'on va projeter. De plus en plus, les collectivités comprennent qu'il est important que la culture particulière des afrodescendants soit mise en exergue à travers ces films documentaires, donc les producteurs ont maintenant assez souvent des possibilités pour proposer des sujets qui correspondent à cette politique."
La CTG et les organisateurs ont souhaité emmener le festival vers les secteurs éloignés des salles de cinéma, à travers la Guyane, et même en prison auprès de détenus. Le détail de la programmation est disponible en suivant ce lien : https://billetterie-protea.fr/