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Air Guyane : l'UTG annonce ses préférences à quelques jours de l'audience

Tous les salariés du groupe CAIRE, qui comprend Air Antilles et Air Guyane, attendent avec fébrilité l'audience du tribunal de commerce de Pointe à Pitre ce jeudi 21 septembre.

  • Par: adminradio
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Plusieurs candidats à la reprise se sont positionnés, certaines offres ne concernent qu'une des deux compagnies et d'autres, le groupe dans son ensemble. Lors d’une conférence de presse, la section UTG d'Air Guyane s'étonne quant à elle du silence de la CTG. La collectivité, qui verse 8.5 millions d'euros par an à Caire dans le cadre d'une délégation de service public n'a pas pris le moindre parti. C'est un acteur qui pèse mais on ne l'entend, regrette Jean-Paul Dellevi, délégué syndical UTG Air Guyane

« Nous on souhaite vraiment que la CTG se positionne pour une compagnie entièrement Guyanaise au lieu de retourner dans un système de filiale. Ça fait 20 ans que les groupes extérieurs nous vendent du rêve. On en veut plus. On veut une compagnie guyanaise avec les populations de Guyane. »

Cependant, les candidats à la reprise ont rencontré durant une heure les syndicats. L'une de ces offres, une entreprise guyanaise, à la préférence de l'UTG, explique le délégué syndical Jean-Paul Dellevi

La date fatidique approche, quelles offres sortent du lot ?

L'offre du groupe Cafom, propriété de l'homme d'affaires André Saada, qui assure reprendre 150 salariés sur les 300. Néanmoins, il est proche d'Eric Khoury, l'ancien PDG de Caire. Les syndicats craignent que leur ancien patron, avec lequel les relations sont très dégradées, garde la main sur la nouvelle société. L'offre de la Cafom est cependant solide sur le plan financier. Elle a aussi l'avantage d'être globale, c'est -à -dire de reprendre Air Antilles et Air Guyane.

Une découpe des deux entités a moins les faveurs de la Justice, surtout qu'il faut que les deux soient reprises. Si une offre de reprise est acceptée pour Air Guyane, il faut qu'une autre le soit aussi pour Air Antilles.

Pour Air Guyane, l'offre formulée par les frères Louison assure le maintien de l'ensemble des salariés. Problème : il leur faudrait obtenir les agréments nécessaires, ce qui demande trois mois de démarches.

Quant à Air Antilles, la collectivité de Saint-Martin est candidate pour la reprendre via une société d'économie mixte en partenariat avec des sociétés privées.