Tourisme : Une taxe de séjour appliquée dès le 1er janvier prochain aux hôteliers sur le territoire de l'Agglo

La taxe de séjour, qui existe déjà à Cayenne, sera généralisée à l'ensemble des 6 communes de la CACL.

Il s'agit d'un faible montant, entre 20 centimes et 1 euro par nuit et par personne qui sera ajouté au tarif des nuitées en hôtel, en carbet et les locations via AirBnB. Cette taxe doit participer au financement des actions de promotion du tourisme sur le territoire. Le gain est estimé à 300 000 euros par an Philippe Voiron, propriétaire du Blues Road Carbet à Roura pour la CACL. Un office de tourisme intercommunal sera d'ailleurs créé pour piloter ces actions. Eric Lafontaine, directeur de cabinet à la CACL, précise que cette taxe fait suite au transfert de la compétence touristique à la CACL depuis le 1^er janvier 2017, elle permettra de financer des aménagements touristiques et de valoriser l'offre. La CACL annonce la création d'un office de tourisme intercommunal.

Du coté des hôteliers, cette taxe est plutôt vue d’un bon œil  à conditions qu’il y ait une réelle volonté de développer le tourisme. Patrick Arbit, propriétaire-gérant de l'hôtel L'Ebène Verte à Matoury, s’interroge sur l’utilisation des recettes de cette taxe : « Que les clients paient 80 centimes ou 2 euros de plus ce n’est pas le problème mais il faut une transparence. Où ira cet argent ? Que va-t-on en faire ? ». Philippe Voiron, propriétaire du Blues Road Carbet à Roura, estime que c’est dans la logique des choses puisque la taxe de séjour est appliquée en Métropole. Il ne s’inquiète pas d’une probable baisse de sa clientèle. La taxe de séjour devra être affiché et figurer sur la facture remise au client. Le reversement de la taxe à la CACL doit se faire 4 fois par an.

Selon la CACL, la taxe de séjour ne concerne pas les habitants de la communauté de communes. Cet après-midi, une réunion d'information était organisée au siège de l'Agglo avec les hôteliers et professionnels du tourisme.