themes/default/item_post.html.twig

Marina de Dégrad-des-Cannes : des solutions à court terme à l’issue d’une réunion

Le 9 janvier 2025, lors d’une réunion entre le Grand Port Maritime, le Comité de tourisme de la Guyane (CTG) et les opérateurs touristiques, les discussions de près de deux heures ont été vives pour trouver une solution à la fermeture du ponton pour raison de sécurité.

  • Par: adminradio
  • Date:

Depuis plus d'une semaine, la passerelle principale du ponton de la Marina de Dégrad-des-Cannes, à Rémire-Montjoly, est cadenassée sur décision du Grand Port Maritime de Guyane (GPM), pour raison de sécurité estimant la structure fragilisée. Cette interdiction d'accès a été imposée aux propriétaires de bateaux.

Un ponton flottant  est annoncé pour fin avril 2025. Il viendra remplacer les infrastructures actuelles, dont la passerelle de la marina qui sera démantelée. Stéphane Tant, le directeur du GPM explique :

« Nous proposerons une installation flottante pour l’embarquement et le stationnement des opérateurs économiques. Le financement pourrait être assuré soit par le port, soit via des aides extérieures. »

Le port prévoit également de maintenir une cale de mise à l’eau librement accessible, essentielle pour les usagers.

Pour Laurence Tourmen, gérante de Tropic Alizé et représentante du syndicat des opérateurs touristiques, ces propositions ne suffisent pas à rassurer :

« Le ponton actuel est dangereux et inutilisable six fois par jour, ce qui représente un risque financier important. Avec les annulations que je dois faire, je perds entre 1 300 et 1 400 euros de chiffre d’affaires quotidien. »

Cette suspension impacte non seulement les activités touristiques vers l’Îlet La Mère, mais aussi des opérateurs de télécommunication, qui utilisent l’île pour leurs antennes. Laurence Tourmen a également exprimé son désarroi face à l’incertitude sur la durée des nouvelles installations : « On parle d’une solution à moyen terme, mais aucune garantie à long terme n’a été donnée. »

Le Grand port maritime reconnaît avoir concentré ses efforts sur le volet économique au détriment de la branche plaisance. Pour garantir le suivi des décisions, Jean-Luk Le West, le président du Comité du tourisme de la Guyane s’est engagé :

« Nous mettrons en place un comité de suivi avec nos équipes et celles de la Collectivité Territoriale pour vérifier que les engagements à court et moyen terme soient respectés. Il est crucial de s’assurer que ces travaux répondent aux besoins des professionnels. »

D’autres rencontres sont prévues dans les semaines à venir pour évaluer l’avancée des travaux et ajuster les solutions proposées.