Le futur casino de Cayenne se précise
Le grand établissement de divertissement, qui sera construit à Cayenne, ne se limitera pas à la simple activité de casino, mais proposera bien différentes activités, telles que la restauration et des spectacles. Exploité par le groupe Cogit, basé en Martinique, groupe fort de huit casinos installés sur la côte atlantique de l'Hexagone, ainsi que dans les Antilles où il est en situation de monopole. L’entrevue organisée ce mardi 4 avril à la mairie de Cayenne a permis aux citoyens de poser leurs questions, et aux parties prenantes du projet de faire un point d’étape. La maire de Cayenne, Sandra Trochimara, s’est montrée confiante quant au succès à venir de cette nouvelle attraction :
« Ce n’est pas le casino théâtre de Cayenne, spécifiquement, c’est le casino théâtre de la Guyane, le premier, et peut-être qu’il en appellera d’autres. Je suis convaincu que, chauvins que nous sommes, de nombreux Guyanais apprécieront l’équipement qui leur sera offert sur le territoire de Cayenne, à travers pas seulement l’activité de jeux, mais l’activité de détente et de restauration, mais surtout de spectacle et d’animation, qui seront une véritable valeur ajoutée pour la promotion et le développement de l’attractivité de la ville capitale ».
Pour déclencher l’appel d’offres, Atout France qui est spécialisé dans le secteur du tourisme a fait une étude d’impact en allant voir les chiffres au niveau national, au niveau de la Guadeloupe et la Martinique, et a fait une étude pour estimer l’impact que pourrait avoir le casino, à la fois sur les emplois induits, et à la fois sur les possibilités de recettes Gilles Defert, directeur-général du groupe Cogit :
« On pense 70 emplois direct à l’ouverture, très rapidement, on espère monter à 90 ou plus. La première phase de l’investissement qui va correspondre à la mise en service du casino, ce sont environ 25 millions d’euros. (…) Sur la durée de la Délégation de Service Public, le groupe va investir environ 35 millions, parce que les machines à sous au bout d’un moment, il faudra les renouveler, tout comme le matériel informatique à changer etc., donc on a un plan global d’investissement de 35 millions sur la durée ».
L’ouverture de l’établissement est prévue à l’horizon 2025.