Un dispositif d'alerte pour protéger commerçants et professionnels de santé libéraux
Les libre-services, boutiques, infirmiers et médecins libéraux etc… sont souvent victimes de violences notamment de vols à main armée. Pour prévenir les forces de l’ordre, la police nationale propose un système d'alerte à ces professionnels.
Des boutons, qui, une fois actionnés, contactent directement la police nationale. Une patrouille est alors envoyée grâce à la géolocalisation. Christian Nussbaum, directeur territorial de la police nationale, explique :
« Ce dispositif est conçu pour être rassurant pour les gens et dissuasif pour les malfaiteurs. Dès qu'il est déclenché, il déclenche immédiatement l’intervention des patrouilles. »
Ce bouton d’alerte, connecté directement à la salle de commandement de la police, permet à l’utilisateur de signaler une situation critique par un simple double-clic, sans avoir à appeler ni à échanger avec les agents.
© F.Royer / Radio Péyi
Les infirmiers libéraux, des cibles vulnérables
Parmi les professionnels exposés, les infirmières libérales sont particulièrement touchées par ces violences. Ils interviennent parfois dans des quartiers sensibles et à n’importe qu’elle heure, témoigne Ulysse Magny, infirmier libéral :
« Des collègues féminines, notamment, ont été agressées. On leur vole souvent de petites sacoches contenant du matériel de travail. Ces incidents montrent à quel point nous devons être vigilants, surtout tôt le matin ou tard le soir. »
En 2024, 254 vols à main armée ont été signalés en Guyane, mettant en lumière l'urgence d’une solution de sécurisation pour ces professions. Si les résultats de cette phase d’essai sont positifs, le système pourrait être élargi à un plus grand nombre de professionnels. 140 appareils ont déjà été distribués à des volontaires pour une phase d'essai qui va durer jusqu'à fin février.