Une étude sur un hantavirus menée en Guyane
Après avoir pris connaissance de ces contaminations, plusieurs institutions sanitaires telles que l'ARS, la Croix Rouge ou encore l'Institut Pasteur ont travaillé de concert pour mieux connaître cette souche.
Entre 2008 et 2021, sept contaminations avaient été relevées, avec une issue fatale pour quatre personnes.
Des recherches ont été menées dans les quartiers concernés à Rémire-Montjoly et Macouria. Chose étrange : les personnes assurent qu'elles n'ont pas quitté leur quartier...alors que l'animal accusé de répandre cet hantavirus est une souris qui vit plutôt dans les savanes et les lisières de forêt...pas vraiment dans les aires à forte densité humaine.
Au cours des analyses effectuées dans les quartiers de fin novembre à mi-décembre 2022, aucun prélèvement ne présente d'infection récente, c'est-à-dire de moins de quatre mois. Cependant, 14 présentent des infections pour anciennes.
Cette étude a permis de mieux connaître cette maladie, qui était jusque-là de mauvais pronostic, et prouve qu'elle peut donner des symptômes assez faibles pour ne pas engendrer d'hospitalisation.