Un nouveau centre de santé sexuelle inauguré à Saint-Laurent-du-Maroni
En 2020, la CTG a souhaité ouvrir un Centre de santé sexuelle à Saint-Laurent, et c’est le planning familial qui a remporté l’appel d’offre pour ouvrir ce centre avec des infirmières, des sage-femmes et médecins. Un centre de santé présenté comme un espace inclusif et accueillant, offrant avant tout une écoute, l’accès à des moyens de contraception, la possibilité de faire des tests contre les Infections Sexuellement Transmissibles (IST), ou encore des IVG médicamenteuses.
Ce nouveau centre répond à un réel besoin dans l’Ouest guyanais, explique Véronique Lesec conseillère conjugale et familiale :
« Je pense que c’est vraiment quelque chose de nécessaire, ça va être un lieu d’écoute, de partage, on va faire des groupes de paroles, des actions dans les écoles. C’est une offre de plus, qu’on offre avec un côté plus dans le partage »
Une offre de consultation, mais aussi de prévention par des actions dans les établissements scolaires, poursuit Véronique Lesec :
« On va pouvoir proposer aussi des moyens de contraception, faire des dépistages pour les infections sexuellement transmissibles, c’est essentiellement ça qu’on va faire en mode consultation. Après, nous allons aussi proposer des actions dans les établissements scolaires sur la contraception, le consentement ».
Dernier point, la possibilité d’effectuer au sein du centre des IVG par médicaments. Une question sensible, dont Véronique Lesec détaille le cadre :
« Il y a une sage-femme qui est déjà là, et on va pouvoir faire des interruptions volontaires de grossesse médicamenteuses, donc jusqu’à 7 semaines de grossesses. Pour les personnes qui veulent faire une IVG, elles viennent prendre un rendez-vous, on les reçoit, on les accueille, après on va les écouter, leur expliquer les démarches, comment ça se passe, et puis leur donner les médicaments si c’est leur choix ».
La structure sera ouverte du lundi au vendredi, et la CTG participera financièrement au fonctionnement de la structure à hauteur de 350 000 euros par an, notamment par la dotation en médicaments, de contraceptifs et de consommables, mettra des locaux à disposition et assurera la gestion de l’élimination des déchets biologiques.