Quatre cas de variants détectés en Guyane
Les opérations d’isolement strict et de recherche de cas contacts ont été immédiatement lancées par l’ARS et l’Assurance maladie, tandis que, dans une volonté de limiter le risque épidémique, la cible des personnes prioritaires à la vaccination est élargie à tous les professionnels de santé et toute la population de plus de 50 ans.
Les cas détectés concernent quatre personnes de 57 à 62 ans, résidant à Rémire-Montjoly, Matoury et Cayenne, l’un des cas étant décédé des suites de la maladie. D’après les premières informations, plusieurs de ces personnes ont effectué des voyages en dehors du territoire, expliquant potentiellement l’origine de la contamination. Si la méthode dite de criblage a permis l’identification du variant, un séquençage, plus long, est maintenant nécessaire pour en déterminer l’origine exacte.
Le Préfet et la directrice générale de l’ARS appellent à la plus grande vigilance et appellent toutes les personnes prioritaires à la vaccination à prendre rendez-vous au plus vite dans le centre de vaccination de leur choix. La cible des personnes prioritaires est désormais élargie à tous les professionnels de santé sans critère d’âge, ainsi qu’à toute la population de plus de 50 ans, ainsi que tous les professionnels de santé, pompiers, transporteurs sanitaires, aides à domicile quel que soit leur âge.
Vendredi 12 février, un peu plus de 2 000 doses avaient été utilisées en Guyane et 5 000 se trouvaient en stock. Les livraisons du vaccin Pfizer-BioNTech se poursuivent au rythme d’un millier (1 170) par semaine. Les trois centres de vaccination des centres hospitaliers de Cayenne, Kourou et Saint-Laurent du Maroni sont en mesure de réaliser environ 200 injections par jour, auxquelles s’ajoutent les vaccinations assurées par les centres de santé de Saint-Georges, Maripasoula et Grand-Santi, par les Ehpad et l’hospitalisation à domicile.