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Les hôpitaux de Guyane réunis en séminaires

Le GHT (Groupement hospitalier de territoire) de Guyane s’est réuni en séminaires ce samedi 14 novembre à Sinnamary. Objectif : faire le bilan, améliorer l’offre de soins et discuter autour du projet du CHRU (Centre hospitalier régional universitaire).

  • Par: abehary
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Les équipes médico-soignantes des hôpitaux de Cayenne, Kourou et Saint-Laurent se sont réunies ce week-end en séminaire à Sinnamary. L'occasion pour elles de faire le point sur l'avancement GHT Guyane (Groupement hospitalier de territoire) lancé il y a un an et demi, de faire le constat de l'offre de soin en Guyane et de discuter autour du projet CHRU Guyane.

Bilan du GHT un an et demi après sa création

Malgré la crise sanitaire, le bilan de GHT est positif pour le docteur Pierre Ménard, coordonnateur du GHT Guyane. « Il y a eu depuis un beau chemin parcouru avec des avancées notables dans 15 parcours de soin », indique Pierre Ménard. Le GHT a permis, par exemple, le développement d’hémodialyse sur le CHOG, le développement des soins critiques sur le CHK et le CHOG ou encore l’imagerie sur le CHC. Les trois hôpitaux veulent accentuer leurs efforts pour créer une unité hospitalière et ainsi limiter leurs faiblesses.

(Séminaire GHT Guyane, Sinnamary. Photo : ARS Guyane) 

Le CHRU au centre des discussions

Comment va se présenter ce CHRU Guyane ? C’était l’une des grandes discussions de ce séminaire. Il en est ressorti que ce CHRU doit être « multisite ». « Il y a des étapes à suivre. La grande majorité des participants du séminaire ont eu la volonté de tout mettre œuvre pour que le CHRU soit possible car il est très attendu pour développer l’offre hospitalière », précise le docteur Pierre Ménard, coordonnateur du GHT Guyane

D’autres offres de soins à développer : des projets multiples et ambitieux

L’autre principal enseignement de ce séminaire est qu’il reste encore de nombreux efforts à fournir car le manque de ressources médicales et paramédicales persiste. Pour s'inscrire dans un projet CHRU, les professionnels de santé ont noté qu’il est nécessaire d’améliorer le parcours de cancérologie et la prise en charge territoriale des patients afin qu’ils ne soient pas obligés d’aller dans l’Hexagone pour se faire soigner. La gynécologie obstétrique doit aussi progresser afin d’améliorer la surveillance des grossesses. « Il faut faire reculer la prématurité qui est une plaie dans notre territoire », précise le docteur Pierre Ménard, coordonnateur du GHT Guyane.

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