Clinique Véronique : des dysfonctionnements relevés par l’ARS mais pas de fermeture immédiate
Clara De Bort, la directrice de l’Agence régionale de santé de Guyane (ARS) a fait le point sur l’inspection-contrôle envoyée à la clinique Véronique à la suite du décès d’une jeune mère après son accouchement à la maternité de la Clinique Véronique le mois dernier.
Les inspecteurs missionnés par l'ARS pointent du doigt des professionnels jeunes, majoritairement inexpérimentés et trop peu encadrés. Quant aux médecins plus chevronnés, ils ne respectent pas leurs obligations de formation continue. Les outils de gestions des risques sont mal appropriés par le personnel médical, l'astreinte est fragilisée par trop peu de participants. Enfin, des insuffisances majeures dans le suivi des patients ont été mise au jour.
En revanche, l'ARS ne se prononce pas sur la ou les causes du décès de la jeune mère. Est-ce un ou plusieurs des paramètres cités juste avant, ou bien autre chose... l'enquête de police le déterminera. En cas de décès suspect, c'est la justice qui s'empare du dossier.
L'ARS formule en revanche des recommandations, prescriptions et injonctions. Il s’agit de mesures correctives exigées par l'Agence régionale de santé à la clinique Véronique. Tout cela avec un échéancier de mise en œuvre pour que l'établissement limite au maximum la prise de risques.
Clara de Bort tient avant tout à souligner que les membres de la mission d’inspection n’ont pas relevé d’éléments d’un niveau de gravité justifiant une fermeture immédiate de la maternité de la clinique Véronique. De plus, l'ARS souligne que depuis, aucun décès suspect n'a été constaté à la clinique Véronique.