Une pétition pour que Christiane Taubira soit candidate en 2022
Et si c’était Christiane Taubira la représentante de la gauche pour la présidentielle de 2022 ? C’est en tout cas, l’idée lancée par l’écrivaine Cloé Korman et le producteur Maxime Ruszniewski, selon Les Inrocks et reprise sur un blog de Mediapart.
Ses signataires souhaitent motiver l’ancienne garde des Sceaux sous la présidence de François Hollande de franchir le pas. « Nous pensons que vous pouvez être décisive dans la réalisation de ce mouvement [réunion des forces progressistes] car votre parole est unique », précisent les signataires, pour qui la situation ne peut plus durer dans le pays. « La diversité se meurt, les inégalités ne cessent de s’aggraver, nous ne voulons plus être des Cassandre qui voient venir la destruction et ne peuvent rien faire pour l’empêcher. »
La crise sanitaire serait pour les signataires la goutte d’eau qui fait déborder le vase, et il faudrait une redistribution des richesses ainsi qu’une transition écologique afin de dépasser les « divisions historiques », indique Les Inrocks. Actuellement (jeudi 19 novembre), plus de 3000 personnes ont signé cette lettre adressée à Christiane Taubira, dont des personnalités comme Juliette Binoche, Mati Diop ou Éric Reinhardt.
Une pétition qui fait suite à l’annonce de candidature de Jean-Luc Mélanchon
L'émergence de cette pétition fait suite à la déclaration de candidature de Jean-Luc Mélenchon sur TF1. Les signataires estiment que Christiane Taubira serait mieux à même de rassembler. Mais, selon un sondage Elabe (daté du 12/11/2020), parmi une liste de treize personnalités de gauche testées, Jean-Luc Mélenchon est la personnalité qui incarne le mieux l’avenir de la gauche pour l'ensemble des Français. C'est en effet la première personne citée (21%), devant Anne Hidalgo, Ségolène Royal, Benoît Hamon, Arnaud Montebourg ou encore Christiane Taubira (8%), qui arrive dixième.
De retour 20 ans après ? Christiane Taubira connait cet exercice
Ca ne sera pas une première pour la femme politique Guyanais. Elle avait déjà tenté l’expérience lors de la présidentielle de 2002, sans réussir à franchir la barre des 5%. Sous l’étiquette du Parti Radical de Gauche, elle avait terminé la course au premier tour avec 2,32% des suffrages. Une élection, à l’époque, où plusieurs figures de Gauche s’étaient présentés.