Réunion de la Commission Ad ’Hoc en vue de la tenue du Congrès des Élus des Guyane
Rodolphe Alexandre, le Président de la Collectivité Territoriale de la Guyane (CTG) a remis le rapport financier et présenté les grandes lignes du Livre blanc (synthèse des États Généraux de la Guyane) lors de la Commission Ad’ Hoc ce mercredi 14 novembre
Le Livre Blanc se compose de trois chapitres. Le premier reprend de manière analytique les propositions des Guyanais. Un deuxième chapitre qui est un point d’étape qui reprend les compétences de la CTG avec les différents schémas sur le développement du territoire. Et un troisième chapitre qui propose une « loi Guyane ». « Elle comprend une évolution institutionnelle qui va permettre de recouvrir les compétences sur lesquelles nous avons des freins en matière de développement économique », déclare Rodolphe Alexandre. Cette loi Guyane comporte plusieurs domaines, l’éducation, l’aménagement du territoire, l’accompagnement des entreprises, le développement durable et les recettes fiscales. « Cette loi permettra à ce territoire d’appréhender son futur », ajoute-t-il.
Les élus de l'opposition ressortent peu satisfaits de la réunion de la commission Ad ’Hoc. Ils ne veulent pas entendre parler d’évolution institutionnelle mais souhaitent que le changement statutaire intègre le projet Guyane à l'issu du congrès des élus. « La CTG n’est qu’une évolution institutionnelle qui ne permet pas de répondre aux attentes de la Guyane. Face à ça nous porteront un projet d’évolution statutaire exprimée dans les accords de Guyane », précise Gauthier Horth, conseiller territorial. L’opposition rappelle qu’une loi peut être remise en cause à tout moment. « Un loi Guyane serait tronquer l’effort des mouvements populaires de 2017 et des Etats Généraux », ajoute Gauthier Horth.